La déclaration de guerre
8 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Entre les mesures de rééquilibrage de la sécu, qui depuis 42 ans, ne rééquilibrent rien du tout et qu'on va encore aggraver, nul ne s'aperçoit que le "problème est ailleurs".
Il faudrait un minimum de QI pour ça.
Même l'ultra minimum doit leur échapper, et comme disait Reagan pour Carter, il doit pisser dans un poumon d'acier, faute de pouvoir faire deux activités vitales en même temps.
La vente du Rafale obéit à cette logique.
Le pouvoir le plus américaniste qui soit, qui a réintégré l'Otan, qui envoie des troupes en Afghanistan, qui s'aligne sans réserve sur un modèle mort, déclare une guerre à son maitre, sans même en avoir conscience.
Le Brésil est dans une optique de construction de puissance.
Il paie cher, des armes à l'unité, pour avoir un accés à la technologie.
Dans la tentative d'intimidation des pays sud américains, la réponse Lula, moins spectaculaire que la réponse Chavez va beaucoup plus loin.
"Il faut parler doucement et avoir un gros bâton". Cette phrase est de Teddy Roosvelt et concerne justement l'amérique du sud.
Le Brésil parle doucement, Le Vénézuela parle fort, mais le Brésil se dote d'un gros bâton, pour un avion français, appelé à devenir franco-brésilien, puis sud américain.
La démarche Chavez, plus inquiétante apparemment pour les USA, ne l'était pas.
En effet, son potentiel militaire est bien moindre, et la seule chose qu'il puisse réellement envisager, et qu'il a envisagé, c'est la guerre populaire, avec une optique de levée en masse, comme pendant la révolution française.
Les milices vénézueliennes, avec 2 millions de combattants, ne sont pas en fait, menaçantes pour l'empire. En effet, elle ne peuvent se projeter, mais seulement servir à la défense.
Chavez était dépendant d'une assistance technique et militaire russe.
La démarche brésilienne est autrement plus dangereuse. Elle est l'affirmation d'une puissance.
Les potentiels sont différents aussi : 200 millions d'habitants dans un cas, 30 millions de l'autre.
Le Brésil était un empire qui abandonna toute prétention de dominer son continent en 1871. Il y avait largement réussi.
Les USA vont donc apprendre qu'il n'y a pas deux crocodiles possibles dans le même marigot. Bien sûr, quand la bureaucratie US va s'en apercevoir, elle va réagir.
A sa manière, pesante, brouillonne et contre-productive.
Avec des alliés comme cela, il n'y a même plus besoin d'ennemis.
Avec les transferts de technologies déjà accomplis, il s'agit pour le Brésil d'une constante et d'une politique claire.
La vente d'avions de combat est d'ailleurs, une chose éminement politique, comme l'avait oublié Dassault.
"Sire, je m'en vais combattre vos ennemis,
je vous laisse le soin de combattre ici, les miens".
Maréchal de Villars à Louis XIV.
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