Immobilier, défaut des ménages, case-shiller...
29 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Comparées à celles de l'URSS, celle de l'URSS étaient honnêtes, c'est dire.
Le case-shiller, censé remonter depuis quelques mois, n'échappe guère à la régle.
En réalité, il n'y a aucune chance que l'indice remonte réellement, hors manipulation.
Celle-ci peuvent être de plusieurs ordres : on ne dit plus défaut de paiement sur les hypothéques (2.4 %), on dit retard (9 %).
Pour les prêts à la consommation retards (5 %) contrairement à défauts (5.5 %), évitent aussi de devoir constater des non valeurs
Entre gens de bonne compagnie, on va pas s'en faire pour si peu, non ?
Le bon moyen de ne pas faire chuter les prix, c'est de ne plus expulser et pour les maisons déjà détenus, ne pas les vendre.
Les valeurs sont fictives, bien sûr, mais on évite de passer des provisions pour dépréciations et mécaniquement les ventes les plus bradées ne se font pas.
Mais, la réalité, quelle est elle ? Ce sont les cartes de paiement, la trésorerie des coups durs, qui donnent le "la". 10 % de défaut et 7 % de retards...
1 dollar sur 5 est en souffrance, pour l'instant.
Pour tous les prêts, c'est 6.5 % en retard et 2.5 % en défaut. 1 dollar sur 10 est en souffrance.
La statistique est l'oeuvre d'un soldat, un ingénieur, Vauban. Brave au combat, il l'était aussi au conseil. Il voulait dire la vérité au roi, qui l'appréciait (la vérité), même s'il n'a pas toujours apprécié les prises de positions de Vauban.
Quand vient le temps des renouvellements, les statistiques ne veulent plus rien dire, on n'ose pas les présenter au souverain quand elles sont mauvaises, et il ordonne qu'elles soient truquées pour lui complaire.
Les deux nouvelles, la hausse des défaillances et la hausse du case-shiller se contredisent complétement. Comment des ménages à sec pourraient ils acheter, plus chers, des logements, alors que tout le monde est au courant du krach ?
Le seul acheteur disponible est parfaitement archaïque : il dispose de cash, il regarde les petits prix et il a l'embarras du choix.
Autant dire, qu'à l'échelle américaine, c'est un contrariant complet. Un anti-américain, pas flanqué de 10 cartes de crédits qu'il a siphonné jusqu'à l'os et qui n'a pas trouvé utile de s'encombrer de cochonneries aussi chères qu'inutiles.
Autant dire que le marché US a fait sa mue : il repose sur 25 % de la population, aussi radine qu'oncle Picsou. (Ils pleurent en comptant les billets pour leurs acquisitions, ils les connaissent tous intimement par leurs prénoms).
Quand aux achats à crédit qui se font encore (financé à 70 % par la FED à presque zéro), tant mieux. Quand ça pétera, ça fera encore plus de dégâts. On ne rajoute pas d'essence dans un feu.
En France, l'effondrement immobilier se poursuit, 310 000 logements construits cette année, en recul par rapport aux 368 000 de 2008 et 435 000 de 2007.
Bien entendu, on chiffre toujours à 500 000 le besoin de logements, alors que les logements vides dépassent les 5 millions.
Mais cet effondrement tient encore lieu de maladie psychiatrique. A l'heure actuelle, sur les 310 000 logements, combien sont à énergie positive ?
100 doivent être habités à l'heure actuelle et 150 en construction.
Il serait plus judicieux d'orienter l'industrie du bâtiment, non vers la construction, mais vers la réhabilitation et la destruction des bâtiments irrécupérables.
c'est une politique qui avait été largement mené au début 1980 (3 réhabilitation valent une construction).
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2316 Politique
- 1953 Energie
- 1872 Actualités
- 1471 Economie
- 604 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers