Dementi...
Je dément Brassens, pour le titre de Roi, il y a un paquet de gens qui ne suivent pas docile, mais qui se disputent le titre.
Il faut un lourdingue de première classe pour donner un prix Nobel, et pour obtenir le prix Nobel comme ce qu'il a été fait récemment.
Le chômage :
- c'est la faute du salaire minimum,
- c'est la faute aux allocations. Ben Voyons.
Pour sortir un prix nobel sur des "travaux" comme ceux-ci, tous droit issues du "Journal de Mickey", d'ailleurs, il faut être particulièrement gonflé pour sortir ce ramassis de bêtises :
" ... Les chômeurs touchent une indemnité peu élevée : une cinquantaine de livres (environ 80 euros) par semaine. Ils sont suivis de près, avec contrat à l’appui. A chaque rendez-vous, ils doivent amener des preuves de leurs recherches et toute une gamme de sanctions s’échelonne, du refus de formation au mauvais comportement... "
Après, vous comprendrez aisément, madame la Marquise, pourquoi le Royaume Uni avait 1.5 millions de chômeurs, 5.5 millions d'invalides et 2.5 millions de mères au foyer.
Les chômeurs portaient un autre titre, c'est tout, et l'état social britannique, que Cameron veut réduire était particulièrement coûteux (plus de 200 milliards de livres), en contradiction total avec la Doxa libérale.
Les mineurs, par exemple, étaient passés à l'époque tatchérienne d'une situation où ils coûtaient peu à l'état (la subvention aux charbonnages), à une situation où ils étaient totalement pris en charge par lui, le plus souvent par l'invalidité.
C'est d'ailleurs comme ça que le système tatchérien avait perduré, jusqu'à ce que l'on s'aperçoive dernièrement que des générations de britanniques n'avaient jamais travaillé.
Sans doute était cela qu'on appelait "vivre noblement", de génération en génération.
Bien entendu, que le Royaume Uni montre des signes de dislocation évidents, à la foi politique, économique, social et monétaire, n'a pas effleuré les intéressés.
En outre le distinguo a t'il été fait entre "les emplois d'ouvriers qui enrichissent un pays et un homme, et les emplois de maison", qui les ruinent ?
Certainement pas.
En outre, il faut qu'il y ait clairement distinction, entre allocations qui sont la seule chose pour vivre, et les allocations complétées de la médecine gratuite et du logement gratuit.
Bien entendu, les coûts annexes ne sont jamais pris en compte, ni la fragilité des personnes licenciées, ni aux comme aux USA, leurs réactions, et elle est souvent violente.
La part des meurtres causés par des relations de travail très dégradées est évaluée (d'une manière très basse), à 25 %, c'est sans doute plus près de 50 %.
Quand au démenti sur le bien fondé de l'affirmation, il est apporté par la crise du Bangladesh, dont on peut se demander si elle ne va pas métastaser à l'Asie puis à la terre entière.
En effet, là, on a appliqué la recette libérale du salaire qui permet juste la survie, et on l'a même appliqué très en dessous (1/3 du minimum vital).
Après, on arrive à une autre problématique : celle de l'écrasement des révoltes sociales. Et cela coûte très cher, à tous les niveaux.
La quasi unanimité médiatique aussi en France sur les mouvements sur les retraites relève aussi de l'aveuglement quasi systématique de la classe dirigeante.
L'autisme est une maladie très répandue, vis à vis de l'interne, comme de l'externe. Les USA et Israël laissent pourrir la situation en Palestine, veulent guerroyer à tous va, l'occident veut donner des leçons au monde qui perçoit bien que c'est "la voix du maître", et qui n'a plus l'intention du tout, d'y obéir.
Les peuples occidentaux sont de plus en plus rétifs, chacun à sa manière, y compris aux USA. Le degré de dislocation a atteint un tel point, que la propagande n'y peut plus rien désormais.
Pire, désormais, elle devient insupportable...
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