DEMOLITIONS...
3 Mars 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Immobilier, #Economie
La Ville de Saint Etienne connait actuellement un grand vent de dynamisme en ce qui concerne la démolition de logements et de locaux. Cela, on ne peut que l'approuver, le seul inconvénient c'est qu'homo politicus simplex simplex simplex (trois fois, parce qu'il est vraiment très simplex), se croit souvent obligé de reconstruire.
Il faut, dit il, donner de la croissance et du travail au bâtiment, ce qui crée de la richesse, nous dit on. Enfin, pour ce qui est de crée de la richesse en construisant à Saint Etienne, je suis dubitatif.
La vente des appartements, je me demande si cela existe, et les prix sont bas, les biens refaits, pas besoin de Plazza (Stéphane) pour revoir le tout, le seul problème est souvent, l'absence de demande (243 pages d'offres !).
Aussi, si on ne peut qu'approuver les travaux de démolitions en cours, il faudrait, pour que le marché recouvre un équilibre et des prix un peu plus élevés, s'abstenir de construire. Les locaux de bureaux, eux aussi, ne manquent pas. L'immeuble Manufrance, cours Fauriel, n'est toujours pas rempli, 25 ans après...
Quand à Tarentaize, et rue Michel Rondet, ce sont des parties qui faisaient vieilles en 1850, et quand on voit Tarentaize, l'ancien et le rebâti, la seul chose qu'on ait envie de faire, c'est de fuir en courant. D'ailleurs, en 1850, on parlait déjà de la destruction de Tarentaize, c'était revenu dans les années 1960 avec Durafour, mais on n'avait pas fini le travail.
Il n'y a pas la moindre chance que le marché immobilier se redresse, étant donné que la population dans certains quartiers est "âgée, voire, très âgée".
D'autres villes ne devraient même plus penser à bâtir, mais simplement à démolir. Trop de bureaux, trop de logements, pour une population trop âgée. Des villes qui s'éteignent doucement, dans le cadre actuel.
D'autre part, pour revenir à ce que dit un internaute, la crise de la consommation est plus violente aux USA, car les centres commerciaux sont souvent beaucoup plus dépendants de la voiture, et comme je l'ai déjà dit, la consommation intérieure de carburant a beaucoup baissé. avec 15 millions de barils jours raffinés, le pays importait beaucoup de produits raffinés, désormais, il est massivement exportateur. D'autre part, le degré de fausseté des statistiques économiques est sans doute plus grand.
Comme le dit John Williams sur "shadow government statistic", la statistique officielle est de plus en plus farfelue. Deux exemples.
L'immobilier de certaines villes, comme Saint Etienne, Vichy, et d'autres, liste, bien sûr, non exhaustive, mérite le principe de réalité, comme le fait John Williams pour la statistique. La chute du niveau de vie réelle est patente aux USA, et la statistique un simple élément de propagande. Il est donc normal que le secteur marchand s'effondre. De plus, le jeu est brouillé par des dépenses contraintes, maquillées en consommation...
A Saint Etienne, on peut lire : "L'immobilier de Saint-Étienne représente une belle opportunité d'investissement pour les années à venir." Bel exemple de langue de bois. Moi, il y a 20 ans, un agent immobilier me disait qu'il ne prenait plus les appartements. Il n'y a pour ce produit, que les curieux. Et encore, la situation de l'immobilier très bon marché, fait que c'est une ville attractive pour 25 000 étudiants.
La statistique est à l'heure actuelle, ce qu'est S. Plazza au marché immobilier. Le bel emballage d'un produit qui ne sent plus très bon.
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