FUTURIBLE...
17 Janvier 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie
"En raison du bavardage incessant des économistes qui ne suivent que les mouvements de l'argent, la plupart des Américains ne comprennent pas ce qui soutient notre économie techno-industrielle et tous les conforts et commodités familiers qui vont avec. Le pétrole le soutient, et ce depuis 100 ans, et rend possible toutes nos fabuleuses commodités. Le pétrole se dirige vers des ennuis depuis quelques décennies et il est maintenant arrivé au point de crise. Notre approvisionnement en pétrole diminue car il coûte trop cher de le sortir du sol. C'est si simple. Notre modèle commercial de base est cassé."
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Le terme est trop proche pour que l'on puisse l'inverser, et il est très prévisible. On connait, dans le cas du pétrole de schiste, le nombre de puits qui seront à l'arrêt en juin.
"Si vous présentez à une équipe de travail un centre commercial abandonné et que vous lui donnez quelques outils rudimentaires (dont beaucoup sont peut-être récupérés aussi), vous pouvez revenir trois jours plus tard et trouver tous les blocs de ciment dans un seul tas, les poutres d'acier dans un autre, les poteaux en bois dans un troisième, et ainsi de suite. Il y en aura beaucoup. Les matériaux récupérés devront être utilisés en combinaison avec des matériaux trouvés dans la nature, principalement le bois et la pierre, pour les nouvelles constructions. Nous aurons de la chance si nous pouvons fabriquer de modestes lots de mortier de béton (procédé à très haute énergie) pour la construction en maçonnerie. " Une économie de la récupération, dans ce qui est récupérable économiquement parlant. La récupération du papier, par exemple, c'est simplement inutile et dispendieux et l'alternative est simple, c'est de le brûler. Le papier, c'est 60 % des déchets ménagers.
"La dure vérité est peut-être que les troubles qui affectent les économies en contraction et l'interruption des lignes d'approvisionnement en ressources réduiront les populations d'une manière scandaleusement rapide."
Une suppression par la vaccination covid, par exemple, me semble hasardeuse. Quand une pandémie se produit, très vite le respect des forces de l'ordre explose et implose. En plus, elles risquent aussi, d'être touchées...
"Nous devrions plutôt consacrer notre capital décroissant à réparer les vieux centres des villes existantes, qui existent presque toujours pour une bonne raison géographique - un fleuve, un port, une position stratégique sur une route commerciale. Dans tous les cas, nos villes seront à terme plus petites et plus compactes qu'elles ne l'ont été depuis de nombreuses générations."
A titre d'exemple, on peut prendre le Puy en Velay, pour une bonne raison, la population y est moindre qu'au moyen âge.
Pour ce qui est du bâti, rien d'inquiétant à mon avis. D'abord, le parce diminuera, la moyenne des ménages pourra passer facilement de 2.6 à 5.2 (on en a donc deux fois trop), et l'habitude de réutiliser des ressources locales reviendra vite.
"Les frivolités idéologiques des années précédant l'effondrement seront révolues et les gens seront préoccupés par les bases pour se nourrir suffisamment, se mettre à l'abri et produire de véritables nécessités pour la vie quotidienne, le tout à une échelle très locale. Nos grandes villes seront beaucoup plus petites, bien que de nombreuses méga-structures et gratte-ciel abandonnés resteront debout comme un rappel étrange d'un passé merveilleux et en recul, tout comme le Colisée est resté debout pendant des siècles à Rome lorsque la population est passée d'un million à 11000 habitants. .Ils fourniront également des matériaux de construction, car l'amphithéâtre Flavien a cédé ses revêtements de marbre aux églises, palais et hôpitaux des temps ultérieurs."
Sans vouloir vexer Kunstler, il est clair que la lutte politique pour le pouvoir à Rome est restée tout autant agitée sous la papauté que sous l'empire.
On voit un peut l'onde de choc mondial de la baisse de production américaine. Sur les dix dernières années, seuls trois pays avaient augmenté leur production, USA, Canada et Irak. Pour les USA et le Canada, ça semble plié. on aura donc, visiblement, bien une baisse de production de 5 % au niveau pétrolier.
Il existe un excellent prototype pour une vie post pétrolière, ce sont les communautés amishs. Sans compter Cuba ou la Corée du nord.
Pour les croyants, dont le ministère de l'énergie aux USA, la production va bien diminuer en 2021(mais bien moins), mais augmentera en 2022...
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