GAME OVER...
31 Mars 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie
Bon, vous pouvez me dire que je suis génial. Si,si,si,si...
Le Niger va fermer une mine d'uranium. Quel est le bredin qui a dit que c'était pour sauver la planète ???
"Les mines seraient moins rentables depuis la chute des cours de l’uranium suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima et la Compagnie minière d’Akouta (Cominak), qui fut jusqu’à ce jour la deuxième plus grosse exploitation d’uranium du Niger, ferme."
Bon, pourtant, aux dernières nouvelles, il y a toujours déficit de la production mondial, et une consommation d'uranium nettement supérieur à la production.
On comprend mieux aussi le baston dans la zone sahélienne avec les-terroristes-qui-nous-en-veulent.
Après une couverture des besoins à 98 % (2015), on est redescendu à un taux, en 2019, de 79 %. A une époque, on était tombé sous les 50 %.
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Donc, la production d'électricité nucléaire a été sauvé par Fukushima et le démarrage des mines kazakhs. Fukushima a entrainé la fin du nucléaire nippon, et par ricochet, allemand. Des très mauvaises langues disent que le tremblement de terre et tsunami ne furent pas naturels.
"Les militants qui préconisent une plus grande utilisation de l’énergie nucléaire pour remplacer les carburants fossiles et réduire les émissions de CO2 entretiennent donc des espoirs irréalistes, qui ne tiennent pas compte des réalités du pic uranifère."
On peut aussi s'attendre à ce qu'il n'y ait aucune flambée des prix, pour une bonne raison, il n'y a pas de marché de l'uranium. Les producteurs et les consommateurs sont rares, sur des contrats à long terme, et les producteurs sont piégés soit par l'endettement, soit parce que les mines sont une ressources tellement importante pour leurs petits pays, qu'ils faut qu'ils vendent absolument, ceux qui ne sont pas dans cette optique, ferment les mines. C'est le cas canadien.
Le problème, c'est un prix de vente insuffisant pour couvrir un coût de production de plus en plus prohibitif, et cela disqualifie automatiquement les gisements qui se situent dans les pays où cette production a peu d'importance économique.
Bassin permien : bien qu'il ait atteint, il y a peu, le titre de plus grand gisement mondial, il a, lui aussi entamé son déclin irréversible.
Donc, grâce à une lecteur quotidienne et assidue de ce blog, vous pourrez briller en compagnie, même (et peut être surtout !) en racontant des histoires de papier chiotte.
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