ACCIDENT...
13 Mai 2021 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie
"Le Global Times, un quotidien officiel, a déclaré que 12 des mineurs qui restent piégés ont été localisés dans la mine et devraient à leur tour être secourus.
Ils se trouvent sur une plate-forme à environ 1.200 mètres de profondeur mais les opérations d'évacuation sont compliquées par la configuration de la mine,"
On arrive toujours à trouver quand on cherche. Ici, on constate que cet accident dans une mine de charbon chinoise, a eu lieu à 1200 mètres de profondeur, ce qui doit correspondre à des pressions assez énormes, et à des températures avoisinant les 50°. Si quelqu'un de plus calé en physique peut confirmer, il est le bienvenu.
Cela donne aussi un indice sur les mines de charbon souterraines. Elles creusent désormais très profond, signe de leur épuisement, et d'un TRE (taux de retour énergétique), très bas.
Si on est descendu beaucoup plus bas, en général, c'est pas pour du charbon, pas assez cher et trop volumineux.
On peut noter aussi, dans un autre cas, un sol très inamical... Qui ne doit pas faciliter l'extraction.
"La profondeur d'un gisement a une influence majeure sur le coût d'exploitation. Les excavations souterraines sont desservies par des systèmes d’aération (amenée d’air frais et évacuation de l’air vicié), d’alimentation en électricité, en eau et en air comprimé. "
En plus, à 1200 mètres, on atteint les limites de l'économiquement exploitable pour le charbon, si, bien sûr elles ne sont pas déjà dépassées.
En France, les dernières mines de charbon vendaient le leur à 20 ou 25 % du coût de production. Le reste étant couvert par le contribuable et leur coût énergétique d'autres énergies, pas encore en déplétion.
Aux USA, l'hyperinflation montre son nez. Signe aussi d'une déplétion énergétique alliée à une planche à billet débridée. La même configuration que les années Carter, avant que l'Alaska et Cantarell donne du mou à la disponibilité énergétique aux ZUSA.
"A titre d’exemple, la concentration moyenne des minerais de cuivre exploités est ainsi passée de 1,8 % (55 tonnes de minerai pour un tonne de métal) dans les années 1930 à 0,8 % aujourd’hui (125 tonnes de minerai pour une tonne de métal). La concentration des mines d’or en Australie et en Afrique du Sud, deux des principaux pays producteurs, est passée de plus de 20 grammes par tonne de minerai à moins de 5 grammes en l’espace d’un siècle. (…)
Pour la grande majorité des éléments, les réserves se situent entre 30 et 60 ans. (…)
Les problèmes arrivent plus vite que le nombre théorique d’années de réserve."
Au XVIII° siècle les mines de cuivre de Cornouailles avaient une teneur de 18 %, au XIX° Anaconda Hill 20 %. La teneur moyenne des minerais exploités est passée de 1,34 % en 1990 à 0,78 % en 2008. Au Chili, en 2019, la teneur moyenne des minerais exploités est de 0,67 %.
Au Chili, Codelco consomme 12 % de l'électricité du pays.
D'une manière générale, on estime en 2012 que 10 % de l'énergie primaire est utilisé par l'industrie minière.
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