GODONNERIES...
"De même la promotion de l'homosexualisme dans une société qui consomme moins de 1 tonne équivalent pétrole, sera perçue pour ce qu'il est, un mode de vie infécond, dangereux pour tous groupe humain qui voudrait tendre à sa reproduction dans un monde en stress énergétique.
De même pour toutes les autres pathologies sociales ou "sociétales" qui ne sont que les fruits pourris d'une courte séquence historique qui s'appelle la civilisation thermo-industrielle.
Finalement, la déplétion énergétique n'est qu'une énième version du fameux retour du réel. Pour beaucoup d'entre nous, il risque de faire très mal".
Xinhuanet nous annonce une production de charbon sur les 6 premiers mois de l'année de 1950 millions de tonnes. Et des importations de 140 millions de tonnes. 2090 en tout, sont disponibles, disons que l'on double sur le semestre suivant. on arrive à 4180, arrondissons à 4200 millions de tonnes. Pour les années précédentes, on a les chiffres suivant (sauf pour 2020) : (Source, EIA)
année | consommation en MT | Production en MT |
2019 | 4 603 771 | 4 279 854 |
2018 | 4 380 775 | 4 076 051 |
2017 | 4 173 966 | 3 884 058 |
2016 | 3 980 373 | 3 708 155 |
2015 | 4 349 138 | 4 129 851 |
2014 | 4 585 493 | 4 270 260 |
2013 | 4 773 478 | 4 380 935 |
2012 | 4 657 005 | 4 348 754 |
Jusqu'en 2013, la consommation augmente, elle est fortement liée à la production. A partir de ce moment, on voit une lutte désespérée pour maintenir la production donnant lieu à des résultats mitigés. Il est probable donc, que la Chine soit rentrée en stagnation, avec pour le charbon, les effets pervers habituels, les gouvernements locaux gardent leurs stocks pour eux, et le grand marché chinois du charbon a simplement laissé la place à une foire d'empoigne entre les 22 provinces (et plus, j'ai repris l'appellation historique) et les priorités politiques.
Le plateau en "tôle ondulée" de la production de charbon est donc bien là. D'où un art du choix ardu, où l'on voit la réalité de l'économie physique apparaitre. Le monde est largement encore, bâti sur le charbon, pas sur une économie "de service". Amazon, sans entrepôts, ça n'existe pas.
Il n'y a pas, en Grande Bretagne de crise réelle, il y a la crise d'un système économique qui croit tout contrôler avec de l'argent. Mais il apparaissait en 1944 que les millions étaient plus abondants que les biens existants.
Les godons croyaient en leur juste à temps et zéro stock, mais le zéro stock de gaz (en fait, 6 % seulement de la consommation en stock), c'est ravageur. Les européens, paient, d'une manière générale un manque de prévoyance ahurissant et une idéologie réchauffiste idiote. On ne veut plus du charbon, on prie la Russie de faire une "transition", et en même temps, on se précipite à Moscou pour mendier du charbon supplémentaire, alors que des contrats à longs termes lient les mains des producteurs russes. Et puis, il est cocasse de voir les dirigeants chier sur les russes et les implorer à la première difficulté. Il z'avaient qu'à faire des tas de charbons. C'était pas compliqué. Cela s'appelle un stock pour coups durs.
Les imprécations anti-russe sont ridicules, d'ailleurs. Les pro-occidentaux n'y existent pas, les durs progressent, et il serait suicidaire pour quiconque d'attaquer la Russie, de quelque manière que ce soit. Cela reste de la rhétorique, comme les disputes de Pagnol et de Raimu. La différence c'est que l'un semble osciller entre l'indifférence et l'agacement.
Les dieux d'hier sont en souffrance. Amazon n'a aucun avenir.
Que va t'on reprocher au renouvelable ? De n'avoir pas pris la relève. Paralysé pendant longtemps, son départ a été bien tardif.
"À l’heure où j’écris ces lignes, le résultat des élections en Allemagne est trop serré pour être connu, mais même si le NordStream2 est autorisé à fonctionner, le niveau d’hystérie russophobe en Europe est si extrême que la chose suivante se produira presque certainement : l’UE continuera sa rhétorique jusqu’à ce que les prix augmentent encore plus, et se tournera alors vers le seul pays dont l’UE a désespérément besoin pour survivre : la Russie, tant détestée et crainte. Ne me citez pas, mais la semaine dernière, je me souviens des prix suivants pour 1000 mètres cubes de gaz en Europe (un peu moins de 1000 dollars), en Ukraine (1600 dollars) et au Belarus (120 dollars)."