Normalisation...
1 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

C'est la situation qui ne l'était pas depuis 1945.
On se replie à tout va :
- "bonnes relations" avec la Russie,
- abandon du bouclier anti-missile,
- retrait évoqué des armements nucléaires stationnés dans certains pays européens "pas assez sûrs" (vous comprenez, c'est des sauvages en Europe),
- Sortie d'Asie centrale,
- Sortie d'Irak,
- Recherche d'une échappatoire en Afghanistan avec une entente avec l'Iran, intéressée par l'éradication du trafic de stupéfiants.
Sur ce dernier point, c'est les dirigeants britanniques qui vont faire la tête. En effet, depuis la guerre de l'opium, Londres en a largement profité.
En réalité, ce qui se passe est un déclin accéléré au niveau économique, que la politique de puissance et d'agression menée sous Clinton et Bush, est intenable.
D'ailleurs, les "envahisseurs saisonniers" de l'Afghanistan, cherchent surtout une porte de sortie honorable et praticable.
L'Afghanistan, objectivement, ce sont les WC, et on s'y est mis la tête dedans.
Forcément, ce n'est pas une situation confortable, celle prévue à l'origine, et qui permet de lire le journal tranquille.
Reste que si les USA continuent à perdre 750 000 emplois par mois, il y a des chances que les soldats doivent se débrouiller tous seuls pour rentrer, à pied, à cheval, en voiture, en bateau.
Comme il existe 800 bases américaines dans le monde, les océans risquent d'être encombrés de "boat-people" d'un nouveau genre.
Arrivé à la maison, ils pourront se détendre en faisant la guerre aux mexicains ("graisseux", dans la terminologie US).
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