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Inflation ou déflation ?

12 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

On veut réduire les taux d'intérêts des livrets de caisse d'épargne, essentiellement pour relancer la machinerie.
Mais, cette réduction fait elle même partie du problème, FMI, Banque Mondiale, G Vain, USA, dollar et euro, font aussi partie du problème.
Comme à l'époque révolutionnaire, on s'approche du point de catharsis qui nécessite une Tabulae Rasa de grande ampleur.
Tout d'abord, le krach déflationniste s'annonce, au moins en Europe.
Avec la loi de 1973, la création de monnaie permanente est au point mort.
Or, c'est de celle-ci dont on aurait besoin pour huiler les rouages.
Une fois crée, elle ne s'en va pas.
Les diverses créations de la BCE, si.
La masse monétaire M3 diminue en France en février 2009, continuant sur sa lancée de janvier 2009 et décembre 2008.
En glissement sur l'année, elle continue à évoluer positivement, mais en donnée brute, elle diminue, indubitablement.
Or, toute économie a besoin d'argent, et l'argent, il faut bien le fabriquer, à un moment ou à un autre.
La masse monétaire européenne M3 diminue aussi nettement depuis janvier, et les crédits accordés décroissent.
C'est le désavantage de la monnaie-dette que nous connaissons depuis 35 ans. Quand la masse de crédits accordés diminue, la masse monétaire diminue, et l'activité économique plonge.
L'étude des crédits de la BDF le montre aussi : les crédits plongent.
La mise sous tutelle bancaire des populations et des états au début des années 1970 arrive à son terme : si elles ne lâchent pas le sceptre de la création monétaire au profit des états, la machinerie casse, si elles le cédent, elles redeviennent ce qu'elles n'auraient jamais du cesser d'être : rien du tout.
Au niveau européen, c'est la confirmation : les crédits ne se maintiennent pas.
Aux USA, légère différence, M1 et M2 flambent, pendant que la masse monétaire M3 diminue sa progression très nettement. C'est donc l'effet pur de la planche à billet : la monnaie instantanément disponible augmente, mais la monnaie globale voit sa progression diminuer très nettement, à une telle allure que cela devient catastrophique.
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B
LE MYTHE DE L'INFLATION :<br /> <br /> Pour faire passer cette loi de 1973 la raison évoquée était celle de limiter l'inflation...<br /> <br /> Or cette raison n'est pas valable puisque ce qu'on interdit aux Etats, on le permet aux banques commerciales qui, par leur nombre, sont beaucoup plus créatrices de monnaie ! Cette création monétaire par les banques commerciales (+ 10 % par an en zone euro) n'est absolument pas corrélée à la création de richesses réelles (+ 2 % par an) puisqu'elle se produit lors des crédits qui ne servent pas toujours à investir !<br /> <br /> Rappel : la création monétaire doit se faire proportionnellement à la production de biens et services qui passeront des producteurs aux consommateurs grâce à cette nouvelle monnaie créée. L'inflation naît d'un excès de création monétaire par rapport à la production de ces richesses réelles.<br /> <br /> De plus l'inflation avant 1973 est en moyenne de 4,2 % les vingts années précédentes (http://inflation.free.fr/inflation-depuis-1901.php) !! Ce niveau d'inflation était optimal pour obtenir la forte croissance économique et le plein emploi des années 50 à 70 !<br /> <br /> Le peuple français s'est-il fait arnaqué par des politiciens au service d'intérêts privés ?<br /> <br /> Pour information : George Pompidou était un banquier, il a travaillé pour la banque Rothschild de 1954 à 1958 et de 1959 à 1962 ; le descendant Nicolas Giscard d'Estaing est le directeur clientèle privée et gestion de Patrimoine à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild ; Michel Pébereau actuel directeur de BNP-Paribas était conseiller de VGE au ministère des finances en 1973... Sans oublier l'Agence France Trésor qui gère la dette publique de la France et qui est composée de différents représentants de compagnies financières privées...<br /> Tous ces aller-retour entre le monde politique et le système bancaire privé ne sont-ils pas à risque de provoquer des conflits d'intérêts parmi nos dirigeants politiques ?
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