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Le Friggit nouveau est arrivé : Avril 2009...

13 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

La courbe de Friggit est mise à jour. Pour ceux qui ne la connaisse pas, c'est la courbe des prix de l'immobilier, et du niveau des transactions.
Pas de surprises, le carnage se précise. C'est d'abord l'effondrement du nombre de transactions, mais qui reste encore nettement au dessus de la moyenne, le "tunnel".
Or, après toute sortie "en dessus", il y a la sortie "en dessous".
A l'allure où plonge la courbe, on peut s'attendre à une année 2009 noire, en nombres de transactions.
Pour ce qui est des prix, l'inflexion est -encore- légère.
On peut essayer de deviner le pourcentage des baisses de prix. Ils seront corsés.
Une division des prix par deux serait le moindre mal, mais ce sera plus. Là aussi, plus la sortie vers le haut est importante, plus la sortie vers le bas crève le plancher.
En outre, on s'appuie sur deux données : le revenu médian s'élevant à 2200 euros par ménage, il permet un endettement de 70 000 euros.
Avec les prix constatés actuellement, cherchez l'erreur.
Ensuite, le nombre phénoménal de logements vides (plusieurs millions).
Aussi, le montant des baisses possibles admisent médiatiquement, restent très "politiquement correct", même dans le pire des cas : 30 %.
Autre enseignement, la bulle la plus grosse n'était pas américaine, ni britannique, mais française.
La correction sera en conséquence : violente, dramatique.
En outre, je l'avais déjà indiqué sur un autre blog : je pense que la courbe de Friggit ne concerne, finalement, qu'une brêve période de l'histoire, l'après guerre.
Elle sera compliquée, désormais, par le peak oil, la récession démographique, la paupérisation de la société, donne qui n'existait pas, après guerre.
Donc il est probable que si la courbe s'effondre, elle aura, cette fois, bien du mal à remonter. C'est même, à mon sens, une impossibilité. Surtout dans le cadre d'une crise économique que nos dirigeants espérent brêve, mais qui, dans le meilleur des cas ressemblerait, en durée, à la "très grande dépression" du 19° siécle ; à savoir, plus de 20 ans (1873/1893-96).
A l'étranger, même la Chine est touchée. Un moteur s'est éteint, là-bas, l'exportation. Un autre s'éteint, l'immobilier. Que reste t'il donc pour y faire la croissance ?
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L
En tous cas pour l'instant c'est la galère pour trouver un appart f3/f4 (+ de 70m2) en location sur le 93, du moins dans des quartiers "corrects" (le raincy, villemomble, livry-gargan...), et toute l'IDF est dans le même cas apparemment ! Donc la baisse des loyers n'est pas pour demain ni pour après demain à mon avis...
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P
<br /> C'est un -grand- cas particulier. Mais des signes montrent que ça avance aussi.<br /> <br /> <br />
N
Mais les loyers baisseront s'il y a déflation au sens de l'IPC.
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P
<br /> e ou si les propriétaires ne trouvent plus de locataires, ce qui arrive fréquemment.<br /> <br /> <br />
N
moins de
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N
@riche<br /> Plus les gens sont riches (revenus + économies + aides de papa maman), plus ils peuvent participer à une bulle sérieuse. Chaque marché est réservé à un certain niveau de richesse et donc chaque bulle locale est plus ou moins ouverte à telle ou telle population. En fait à chacun sa bulle, sauf pour les gens qui gagnent le 1,5 smic.
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N
@cqfd<br /> Les biens biens situés (au centre de paris par exemple) et dans un état correct peuvent difficilement rester vide (sauf énorme défaut). Pour l'instant les gens qui mettent en location à paris trouvent très facilement des locataires.
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N
@cqfd<br /> Les biens biens situés (au centre de paris par exemple) et dans un état correct peuvent difficilement rester vide (sauf énorme défaut). Pour l'instant les gens qui mettent en location à paris trouvent très facilement des locataires.
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P
<br /> à nam : tu commets l'erreur classique : ici ça ne peut pas baisser. La taille de la région IDF ne la protégera pas éternellement des effets des plans sociaux, qui d'ailleurs, concerne de plus en<br /> plus les siéges, notamment paris IDF.<br /> <br /> <br />
P
non, riche, car ils avaient des banques compréhensives. Aujourd'hui, elles ne le sont plus du tout.
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R
Donc 90% des menages francais se sont interdit d'acheter un bien immobilier les n dernieres annees, car pas assez riches pour participer a la bulle?
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C
cqfd rien du tout, les loyers des biens loues peuvent baisser, et les bien peuvent rester vides.
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N
Quand je dis riche je veux dire les 10% les plus riches (le dixième décile comme dit l'INSEE). Il y a certains biens qui ne concernent que le dixième décile, même lorsque les prix étaient les plus bas en 1998... contrairement aux loyers qui conernent tout le monde, même les gens en HLM...
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L
a crédit tu peut toujours avoir l'impression d'être riche.
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N
Ce que je veux dire c'est qu'il faut déja être riche pour participer à une bulle...
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N
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec une baisse supérieure à 30% (en euro courants): pourquoi? Dans ces conditions on obtiendrait des rendements locatifs exceptionels (situation qui ne perdure jamais très longtemps). Sauf biensure si les loyers baissaient aussi, mais cela est impossible (dans les gdes villes en tout cas): en effet, autant il peut y avoir des bulles sur les prix d'achat, autant il ne peut pas y avoir de bulles sur les loyers. En d'autres termes, il peut y avoir une bulle sur les prix d'actifs (entre gens "riches"), mais pas sur le prix d'objets de consommation (comme le pain). Les loyers n'augmentent qu'à un rythme peper, comme le pain, donc pas de chute globale des loyers, donc forte augmentation du rendement locatif à prévoir (car baisse des prix d'achat), donc baisse mais pas au déla de 30%. Cqfd.
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P
<br /> les loyers baisseront aussi et baissent déjà. il y a déjà eu des bulles sur les objets de consommation, elles durent moins longtemps, c'est tout. Elles peuvent difficilement être tolérées.<br /> <br /> <br />
G
patrick tu as mis les gens en garde tu n'as rien, l'autre a la legion ....... comme quoi... aller je tourne pas le couteau dans la plaie.<br /> <br /> <br /> <br /> legion du deshonneur <br /> <br /> <br /> <br /> Ministèrere du logement<br /> Au grade de chevalier<br /> <br /> M. Pallincourt (René, André), président de la Fédération nationale de l'immobilier ; 42 ans d'activités professionnelles, associatives et de services militaires.<br /> <br /> http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000020506686&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id/journal%20officiel%20du%2012%20avril%202009
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P
<br /> lors de la prise de la bastille, la totalité de la garnison avait l'ordre de saint louis.<br /> <br /> <br />