La déstabilisation du monde.
17 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Les pays leaders, suivant leur degré de développement, pouvaient miser sur deux gagnants.
Le premier était la spécialisation, dans une qualité sans faille (Allemagne et Japon) et l'autre de jouer la réduction absolue du coût (Chine).
Dans ce contexte, l'effondrement des exportations Et des importations, pour le retour à l'équilibre est fondamental.
Il ne faut pas s'y méprendre. Le monde s'était bâti sur l'exportation, c'est la structure économique globale qui a implosé.
A quoi servent des ports inutiles ? Les baltes pourraient répondre. En 1939, ils n'avaient pas rattrapés le niveau économique de 1914.
En 1914, ils étaient les débouchés sur la mer d'un vaste empire. En 1939, ils produisaient du bacon, et d'autres choses toutes aussi intéressantes.
Quand les britanniques l'achetaient ailleurs, ils se farcissaient le bacon (Beuuhhhh à la longue...).
Mais c'était aussi un monde rural relativement stable.
Il n'en est rien aujourd'hui.
Le monde, finalement, était équilibré dans ses déséquilibres. Les pays à forts déficits ne travaillaient plus réellement, tout en paraissant fort occupés, donnaient du travail aux pays exportateurs, réellement occupés eux, mais pas dans une optique productrice finalement, mais dans une optique de servage. Il fallait donner aux maitres de quoi se distraire, s'habiller, se nourrir, voyager, etc...
Fini, tout cela, le maitre du monde est fatigué. Ailleurs, on continue à peigner la girafe. C'est le cas de la Chine, qui se gargarise de "bons résultats". En effet, les administrations ont beaucoup achetées, de véhicules, notamment.
La récession sera donc intense, avoue le FMI.
Et tout le monde se retoruve sous la même question, devant le même gouffre : la réorganisation du schéma, impliquant le changement de classe politique et économique, trop dévalué.
Certains le disent à d'autres niveaux. La bataille est celle de la bataille de la légitimité. Gagne celui qui apparait comme menant le juste combat. Le faible contre le fort.
l'ouverture au monde, hier la panacée, sera désormais la malédiction.
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