Simon du fleuve (Deuxième).
17 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Seule la révolution française fut un accès de jacobinisme, au sens actuel du terme et de renforcement du pouvoir central.
Il n'en connut pas moins la tentation de la dislocation : 60 départements considérés comme insurgés.
Seule, la réaction rapide, déterminée et violente du pouvoir empéchera la dislocation.
Les autres périodes révolutionnaires connues en France, comme les troubles de 1560-1599 et la "grande commocion" de 1358-1360, furent des épisodes révolutionnaires indubitables, mais qui se soldèrent, au moins provisoirement, par une fragmentation.
Elle fut longue dans le cas de la fin du moyen âge, longue aussi après les guerres de religions. Les "places de sûretés", étaient un état dans l'état. Seul la prise de la Rochelle y mettra fin.
Mais les hommes politiques locaux furent, sans conteste possible, des plus que roi, comme Montmorency en Languedoc.
La reprise en main, laissa des traces.
Le féodal est le plus fort -provisoirement-, mais pas le plus légitime. Il lui manque cette dimension, sur le long terme.
Cette dimension, elle manque à l'Union européenne. Illégitime selon GEAB à 99 %.
On peut penser, donc, qu'il n'y aura pas de clivages (ou de guerres) entre les partisans de l'Europe et les autres. Pour faire une guerre, il faut être deux.
L'Europe, aujourd'hui, c'est devenu un dogme. Les dogmes sont faits pour être brûlés.
Le plus grand danger vient de la situation économique et de son pourrissement.
La relative bonne tenue de la région parisienne, et l'effondrement ailleurs, fait penser à la "doctrine mao", d'encerclement des villes.
Là aussi, dans un premier temps, la ville centre résiste, puis, coupée de ses liens commerciaux, elle s'effondre.
Quand aux autorités actuelles, elles attendent, tels leurs gourous et soeur Anne, la fin de la récession, qui arrive, obligatoirement, entre 16 et 33 mois (c'est d'ailleurs écrit dans les tablettes de skelos).
Que toutes les crises, économiques, monétaires, bancaires, énergétiques, politiques et autres "dégueulent" en même temps, cela ne rentre même pas dans le paramétrage. la crise cyclique est l'aléa, l'autre est mortelle.
Ce qui permet d'échapper à une éclipse longue et brutale, c'est un élément non écrit et qui ne se décrête pas. Pierre Miquel dit dans son livre "les guerres de religion", que Philippe II d'Espagne, en 40 ans de guerres franco-française, et d'un état disloqué, n'a pu détaché, ni ville, ni province.
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