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Lâcher du lest...

24 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

" La parole est une arme et il faut éviter les prophéties autoréalisatrices "... Le syndrome prérévolutionnaire est accepté désormais, aussi, par A Juppé.
Pour celui-ci, "
le bouclier fiscal apparaît comme difficilement explicable  "dans le contexte actuel, alors qu'on mélange pingrerie pour les petits et laxisme pour les grands.
Les choses évoluent, doucement.
F. Fillon, le marxiste, promet une fiscalité confiscatoire sur les retraites chapeaux.
Même le principe de réforme, mot magique dont on se gargarise pour ne rien dire, est remis en question.
En effet, pour redire ce qu'a déjà dit Louis XIII, après une conversation avec Richelieu, c'est que "Cet état n'a pas besoin de réforme, mais d'exécutions (des ordres donnés)".
On tombe sur un travers connu dans des fins de cycles : la boulimie législative, boulimie inutile, car les rouages de pouvoirs ne fonctionnent plus.
Cette colique tourne à vide, la plupart des textes sont lettre morte, et heureusement d'ailleurs, ceux qui parviennent à la masse sont impopulaires et anxyogénes.
Cette partie -révolutionnaire- de la mutation des élites, va dans le sens de l'évolution du monde.
L'évolution économique, déjà programmée, lui est supérieure.
La Chine a acheté 400 tonnes d'or.
Le parc immobilier européen devra être sobre bien plus tôt que prévu.
Gazprom s'attend à une chute prolongée de la demande de gaz.

On voit donc des césures, une inflexion significative, même si la totalité du discours n'est pas amendé.
On attendra 2012 pour parler retraite ? Cela cache mal une... retraite en rase campagne...
Mais la partie énergétique aussi donne un caractère palpable au problème fiscal. En effet, l'énergie, abondante, était très taxée. Son économie, ou la décroissance voulue de sa consommation, comme sa décroissance subie, va grever des finances publiques qui n'avaient pas besoin de cette évolution supplémentaire.
En gros, l'évolution probable rend obligatoire une refonte fiscale. La question fiscale est bien la question de base, dans toutes les périodes troublées.
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N
Là ça me donne l'impression qu'on récompense les gens qui étaient des cancres à l'école quand ils étaient petits et qui tapaient les autres dans la coure..
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N
Si quelqu'un pouvait développer l'idée de 3 piglets cela m'intéressserait. Je me demande toujours pourquoi tout le monde "trouve ça bien" les HLM. C'est un peu contradictoire avec l'idée qu'il faille être actif, impliqué, responsable pour construire une belle société...
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T
Attendez Nam, nous sommes bien loin de limiter ce probléme à cette question.<br /> Si ces quartiers sont là, c'est qu'ils sont le prétexte à d'autres rente de situation étatique, bureaucratie et autres associations subventionnées.
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N
D'accord aec toi 3P, yen a marre de cette état qui ne fait que ponctonner pour donner (logements HLM) à des gens qui ne le méritent pas et qui chient sur la société (sur nous). Il faudrait nettoyer certains quartiers au lance-flammes.
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T
La quesiton fiscale et la taille de l'état ainsi que ses missions.<br /> Car, à quoi bon financer un état qui a abandonner, volontairement, ses fonctions régaliennes?<br /> C'est quoi l'Etat aujourd'hui?<br /> La Halde, le sous-prolétariat à subventionner (ils appellent la politique de la ville et la solidarité)?<br /> <br /> J'ai entrevu Martine Aubry, tout à l'heure à la télé.<br /> J'ai eu l'impression de voir la même tronche depuis 30 ans, avec le même discours (faire confiance dans les jeunes, ce genre de conneries dite par un rombière de 60 ans).<br /> Qui va écouter un inculte comme Sarkozy lorsque les classes populaires et moyennes seront définitivement laminées?<br /> Aubry avec son alcoolisme et son jupon socialiste espère vraiment surfer sur une vague révolutionnaire?<br /> <br /> Après avoir détruit , systématiquement, l'autorité publique et donc la légitimité, cette question se posera avec d'autant plus de force à l'heure pour la violence sociale rebondit avec les ouvriers de conti par exemple.
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