Qu'est ce que ça vous fait d'être le Ouinneur ?

Il faudra s'y faire, il n'y a qu'un pas de la roche TARP -eïenne (merci Thimoty pour le jeu de mot), au triomphe.
Le modèle, désormais, il est français, le second est allemand, le troisième (et encore, par politesse, ce sont les anglo-Saxons.
La première question qu'on se pose c'est de savoir si le Zimbabwé est anglo ? Dans ce cas, la classement est imparfait, il manque entre le 2 et le 3°, quelque chose comme 200 pays.
Bien entendu, Nicolas est content de la ferveur Colbertiste retrouvée, ce qui lui fait oublier qu'il avait comme ambition de s'aligner sur le "modèle" saxon.
Bon, de toute façon, quand on est dans le ticket gagnant, on ne se pose pas la question.
Les pays qui ont des solidarités plus développés s'en sortent mieux.
Oprah Winfrey, elle, crée des émeutes aux USA : elle proposait un repas gratos.
Bien entendu, The Economist, qui parle du succès français, dit que Grande Bretagne et USA s'en "sortiront plus vite".
Bien entendu aussi, ce dernier point s'apparente à un article de fois qu'à un argument détaillé et étayé.
On ne précise pas, comment "ils s'en sortiront plus vite".
Il me semble que l'Amérique de Roosvelt ne s'est pas sorti vite et aisément de la grande dépression, et celle de 1873 a duré plus de 20 ans.
Enfin, il manque aussi d'objectifs et de moyens pour refaire fonctionner une économie. Refaire les bilans des banques, ce n'est pas une politique, encore moins une finalité, ni même un objectif. C'est protèger les copains.
La vraie rupture US, ç'aurait été l'élection de Mac Cain, et de faire trembler la terre sous les pieds des financiers, comme Andropov fit trembler la terre sous les pieds des oligarques centre asiatique.
La remise en cause des banques centrales, des politiques économiques, doit être, aussi, totale. La conjoncture au cours des siècles est souvent difficile. On ne peut agir comme s'il était obligatoire, la prospérité et la richesse. D'ailleurs, la majorité de la population terrestre ne sait même pas ce que c'est.
Pour ce qui concerne les banques centrales, il faudrait qu'elles aient la moindre utilité, ce qui n'est pas démontré, pour sauvegarder les banques, il faudrait qu'elles aient la moindre utilité, ce n'est pas démontré, non plus.
La conclusion est logique ; leurs vertus sont incertaines, leurs mérites inexistants, leurs nuisances, terribles. Il est donc logique, désormais, de tirer la chasse sur elles.

Comments

[BA]

Un banquier central ne doit avoir qu'un seul pouvoir : le pouvoir d'obéir aux ordres que lui donne le gouvernement.

Un banquier central ne doit avoir qu'une seule devise à respecter : « J'obéis aux ordres que me donne mon gouvernement, sans poser de questions, et je ferme ma gueule. »

En septembre 1992, certains dirigeants politiques français (de gauche comme de droite) ont osé donner le pouvoir monétaire à une bande de technocrates non-élus, basée à Francfort, et n’ayant de comptes à rendre à personne.

En septembre 1992, ces dirigeants politiques français nous avaient demandé de voter OUI à ce suicide collectif parce que « ça créerait de l’emploi, ça serait du progrès social, ça serait davantage de prospérité, etc. »

17 ans après, on a vu ce que ça donnait.

Ces dirigeants politiques français seront tous guillotinés en même temps que Jean-Claude Trichet.

Ou alors pendus à la lanterne ?

Guillotinés ? Ou pendus à la lanterne ? Je me pose la question. J'hésite. Je me tâte. On verra ça le moment venu.