My taxpayers is fauché comme les blés...
11 Mai 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Faut être motivé, non ? "L'anglais de communication international", comme disent les cuistres, c'est le rosbif de cuisine, les 50 mots nécessaires à se faire comprendre. Autrement, on peut essayer à l'italienne (avé les mains), c'est plus vivant.
Par contre, on peut chercher comment se dit en anglais, le mot "radin", "gredin", "fesse-mathieu", "constipé du porte-monnaie", "raseur d'oeuf", qu'on peut utiliser pour les députés, ministres, etc.
En effet, comme il n'y a pas de petits profits, ils se font rembourser par le Taxpayer, jusqu'aux rognures.
Au premier trimestre, la récession s'est accrue, après s'être, au moins dans les commentaires "Oeconomiques autorisés" (lire : branquignolesques), estompée.
Le PIB se contracte, pour le troisième trimestre consécutif, de 1.9 %. Le montant total du repli atteint 4.1 % sur un an, mais reste dans les clous du politiquement correcte.
En effet, les statistiques, largement et de plus en plus bidouillées depuis 30 ans, sont loin de refléter une quelconque réalité, mais sont plutôt à prendre comme un aveu : c'est ce qu'on ne peut cacher.
Le déficit budgétaire serait, pour l'année 2009-2010, de 12.6 % du pib. On est là, un peu plus sincère. Mais, sans doute, en dessous de la réalité. Serait plus plausible, un déficit de 18 à 20 %. Bien sûr, on ne l'admettra qu'après coup.
Comme le chien à son vomi, le retour au mensonge pur et dur est pour l'année suivante, où, miracle, le déficit ne serait plus que de 6 %. (cela doit être le genre, multiplication des pains).
La dette atteindra 90 % du pib, encore est elle largement sous évaluée, car de multiples partenariat public/privé, l'ont minoré, au profit de loyers.
En réalité, il ne s'agissait que d'une petite astuce : au lieu de faire monter la dette, c'était le privé qui s'endette et loue cher, bien plus cher que si l'état avait fait construire à son propre compte.
En réalité, le Royaume-Uni, va toucher, un fond, un "bottom" (là, je progresse franchement en rosbif). Le niveau de vie, va se réduire, à dû concurrence d'une production industrielle, agricole et minière (en baisse toutes les trois), multiplié sans doute par deux (pour tenir compte du tertiaire et des services), mais certainement pas par quatre.
Dans ce contexte, il faut rappeler que l'économie réelle ne représente que 27 % du pib, que cette part réelle est elle même largement devenue celle d'un pays sous développé. Les ressources minières représentent en effet, 10 %. 10/ 27 = 37 %. On est donc pas loin d'une structure vénézuelienne ou mexicaine ou autre. Hors l'énergie, il n'y a rien.
Les britanniques vont sans doute avoir des jours très difficile, et la chute des niveaux de vie en Europe de l'est pourrait apparaitre comme "soft".
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