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Ne chinoisons pas !

13 Mai 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

"En effet, la demande intérieure est toujours faible, les pressions à l'exportation et à l'importation sont importantes ".
Pour résumer le "miracle économique chinois", qui commence à me les briser menu, on peut voir les choses ainsi :
- il n'y a pas de demande intérieure,
- la demande extérieure s'est effondrée de 22 %,
- les administrations achètent des tas de bagnoles.
Comme on voit, tous les indices pour que la mythique croissance atteigne les 6 % espérés.
Je regrette personnellement l'époque où les statistiques économiques étaient facilement identifiables et interprétable.
Aujourd'hui, des sans-culture nous parle de croissance et de dynamisme, comme des perroquets, sans comprendre, ni même avoir la simple idée de ce dont ils parlent. Vulgairement, ce sont des simples slogans d'une propagande stalinienne du libéralisme.
D'ailleurs, on nous ressert les mêmes salades qu'en occident, sur les "services". Une seule chose de vraie, les patrons d'industrie ont l'air de prendre beaucoup de vacances en ce moment.
Une nation où les consommateurs sont au nombre de 30 millions, c'est, de toute évidence, l'avenir du monde.
Il y a bien besoin de cela, à l'heure où les 150 millions de consommateurs américains et les 200 millions d'européens faiblissent (sans parler des 40 millions de zombies japonais) : "
Seulement 30 millions de Chinois vivaient en 2008 avec l'équivalent du salaire médian américain, contre 150 millions aux Etats-Unis, 200 millions en Union européenne et 40 millions au Japon".

Enfin, y a t'il une possibilité de "croissance". Si ! Que les manifestants chinois non payés cassent tout, brûlent les voitures, démolissent les trains, envoient les policiers à l'hopital, les cadres du parti dans les chiottes, et le pib flambera réellement : il faudra tout reconstruire et l'incarcération des coupables, les soins de santé le doperont. Serait ce qui est en train de se produire ? En ce cas, ils auraient été bien braves de non prévenir, et puis ça risque de donner des idées à certains.
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B
La crise ravive les risques de guerre.<br /> <br /> Au moment où les économistes scrutent les signes avant-coureurs de reprise, il est urgent de rappeler que l'enchaînement des phénomènes qui caractérisent la crise n'est pas achevé. Après les finances, puis l'économie, c'est au tour du social et peut-être à la politique d'être touchés. A l'évidence, la coïncidence d'un rebond des marchés financiers avec une hausse du chômage et une baisse régulière du pouvoir d'achat ne peuvent qu'aggraver les conflits sociaux dans notre pays.<br /> <br /> Qu'en est-il au niveau international ? Aux marches de la Russie, de la Moldavie au Turkménistan, les signes de tensions ne manquent pas. Les relations entre la Russie et l'Otan se sont crispées. La Corée du Nord a rappelé sa différence au moment du sommet de l'Otan. Bangkok et Tananarive viennent de connaître des heures difficiles. <br /> <br /> Chacun de ces événements a ses causes propres. Néanmoins, la crise économique et financière contribue à aggraver les risques de conflits intérieurs dans des pays déjà politiquement fragilisés et à réactiver les fractures géopolitiques. Il reste à comprendre si - et comment - cette mondialisation de l'économie facilite leur mise en relation.<br /> <br /> Le passage de la dimension économique à la dimension politique se révèle plus difficile à prévoir que celui de la sphère financière à la sphère réelle. Tant qu'il s'agit de phénomènes économiques, on dispose à la fois d'une boussole (les théories économiques) et d'une mémoire statistique (l'historique des crises passées).<br /> <br /> L'articulation des événements politiques aux données économiques est une opération plus délicate ; même si une branche de l'analyse économique s'emploie aujourd'hui à redécouvrir l'"économie politique" avec de nouveaux outils. <br /> <br /> Pour autant, le sujet des liens entre les fluctuations économiques et la violence politique sous ses différentes formes, en particulier meurtrières, n'est pas neuf. Kondratieff, le père des cycles longs, abordait déjà la question en 1925. Chose étrange, les constats de longue période formulés à cette époque par l'économiste russe apparaîtraient plutôt rassurants pour notre avenir proche. <br /> <br /> Sur la base d'observations portant sur un peu plus de deux mouvements de longue période (environ cinquante ans), il notait, en effet, que les guerres, les révolutions et autres événements politiques de grande ampleur éclataient en plus grand nombre durant les phases d'expansion que dans celles de dépression. Depuis lors, des travaux, en particulier ceux de Goldstein aux Etats-Unis, semblent avoir établi qu'il existait également de grands cycles de guerres, ce qui pose la question des relations entre les cycles économiques et ces cycles de guerres.<br /> <br /> Les réponses proposées par ces chercheurs sont, cette fois, moins rassurantes. Elles retiennent l'importance du rôle joué par les salaires réels dans cette transmission. Dans le passé, les vagues d'expansion étaient le plus souvent accompagnées, au moins en fin de période, d'une baisse des salaires réels susceptible d'enclencher conflits politiques et guerres. Nous savons qu'aujourd'hui cette relation inverse entre la croissance économique et les salaires réels n'est plus observée, en raison notamment de la modération des prix qu'entraîne la concurrence internationale. <br /> <br /> Mais c'est alors la dépression et, plus encore, la récession mondiale qui risquent désormais d'engendrer des troubles internationaux. Par le passé, les récessions s'accompagnaient d'une forte baisse des prix, qui entraînait dans son sillage la remontée des salaires réels. Tel ne semble plus être le cas aujourd'hui.<br /> <br /> Il y a peu, de nombreux politologues soulignaient, avec raison, l'émergence d'une déconnexion de plus en plus nette entre les faits politiques et les réalités économiques. Les crises politiques internationales n'avaient presque aucune répercussion sur les marchés de capitaux, qui restaient insensibles à des signaux étrangers aux sphères économiques et financières. Certains observateurs croyaient y voir un effet positif de cette mondialisation économique qui tendrait, sur le long terme, à modérer l'impact des conflits internationaux et donc leur dangerosité. <br /> <br /> On peut se demander aujourd'hui si pareille déconnexion n'était pas, simplement, la conséquence d'un phénomène singulier : la durée exceptionnelle d'une période de croissance mondiale, au cours de laquelle l'économie américaine n'a, à l'exception de 2002, jamais connu d'accrocs majeurs. La crise économique ne ferait, dans ces conditions, que rétablir les relations naturelles entre les manifestations politiques et le fonctionnement des économies.<br /> <br /> Cette conjecture n'autorise pas à penser que la mondialisation des échanges économiques reste sans effet sur l'évolution de ces relations, au contraire. Mais les modifications qu'elle imprime ne se manifestent pas nécessairement comme on les attendrait. Derrière la façade des discours volontairement unanimistes des acteurs politiques prompts à souligner les convergences qu'impose sa dimension mondiale, la crise commence à révéler des différences importantes d'un pays à l'autre. <br /> <br /> Ainsi, dans la zone euro, les dernières prévisions d'activité économique pour 2009 vont de - 9% du PIB pour l'Irlande à seulement - 0,9 % pour la Grèce. L'écart est encore plus grand entre les nouveaux entrants de l'Est, avec - 13 % pour la Lituanie et - 1,4 % pour la Pologne. <br /> <br /> La diffusion rapide de l'information entraîne une connaissance presque immédiate de tels écarts. Or ces différences, souvent perçues comme injustes, font partie des facteurs générateurs de tensions, voire de conflits internationaux. Une observation qui vaut davantage encore lorsque l'on considère des pays qui appartiennent à des zones différentes du monde. <br /> <br /> Loin du nivellement des économies, la crise mondiale creuse les écarts de manière parfois inattendue et ajoute d'autres inégalités à celles qui existaient déjà. Elle remodèle, de ce fait, les lignes de force et la carte des risques belligènes.<br /> <br /> Christian Schmidt, professeur à l'université Paris-Dauphine<br /> <br /> http://www.latribune.fr/opinions/20090512trib000375644/la-crise-ravive-les-risques-de-guerre.html
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H
Je peux de nouveau poster...<br /> Merci Patrick.
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H
test/Opera/Linux
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H
test/Mozilla/linux
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T
Bonne question Oxygéne.<br /> Cela fait un moment que j'affirme que la Chine, c'est de l'esbroufe :une pays qui n'est pas auto-suffisant alimentairement ne peut devenir une puissance dominante, disons la première.<br /> A cela, une population qui vieillit, et voilà le mirable qui se transforme en cauchemar.
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O
Comment un pays de 1,3 milliards d'habitants (la population mondiale il y a un peu plus d'un siècle, c'est dire !) concentrés sur un territoire de 10 millions de km2, dont les deux tiers à peu près totalement inhabitables (déserts, montagnes), c'est-à-dire une densité réelle de population de l'ordre de 400 habitants/km2 (et il faut tout placer dans ce km2 : maisons, routes, champs pour la nourriture, usines, etc. - pour mémoire, la France c'est un peu plus de 100 habitants au km2), dépendant de la presque totalité de la planète pour tout : matières premières, produits agricoles, débouchés commerciaux (contrairement aux USA qui pouvaient totalement se passer du monde au 19ème et début du 20ème siècle), comment, donc, un pays pareil pourrait-il durablement jouer dans la cour des grands ? Pour ma part, ce simple petit raisonnement chiffré m'a toujours convaincu que le miracle Chinois n'est qu'une de ces innombrables toquades de journalistes. Les mêmes, sûrs d'eux, nous expliqueront doctement dans quelques années les mille raisons pour lesquelles la Chine n'avait pas le moindre avenir en tant que puissance mondiale. Les mêmes, disais-je ? Pas sûr !
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N
C'est dommage que la police des commentaires soient aussi petits...
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P
ça marche très bien avec Mozilla Firefox, Patrick.<br /> Je n'utilise que cela depuis que je fréquente ce blog.
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P
essai de commentaires avec mozilla
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