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Ceux qui résistent "Mieux".

17 Mai 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Certains, d'après les médias-pravda résistent mieux (pensez fortement au-centre-du-monde-qui-est-outre-atlantique), pourtant, ce centre du monde décroche, et furieusement, depuis... 2000... à part une courte période d'une très courte croissance, en 2004, croissance symbolique d'ailleurs, à peine supérieure à zéro.
Qu'importe, ceux qui disent qu'il n'y a pas de conspirations, diront que les chiffres de la "croassance" ont été amélioré.
John William, depuis près de 30 ans, en publiant les anciennes données américaines, montre l'usure de cette puissance. 
La dernière phase réelle de croissance remonte aux années 1980, il y a plus de 20 ans. La croissance Clintonnienne des années 1990 doit être relativisée : elle était globalement inférieur à l'augmentation de la population.
L'histoire économique contemporaine et nord américaine, est celui d'un pipotron de grande échelle, censé cacher, dès l'origine, l'échec du reaganisme.
Alors, on a sous évalué l'inflation, surévalué le pib et minoré le chômage de manière drastique. A l'échelle du pays, les zones où n'existent plus rien sont légions et elles sont tenues, d'une manière non dénué d'efficacité, par les autorités locales, se partageant entre le shériff et l'assistante sociale. Les rednecks sont estimés à plus de 50 millions, et ce sont une catégorie en pleine explosion.
Le chômage US, est en pleine expansion, mais son niveau, très haut, n'est minoré que par les petites astuces statistiques : courte période d'indemnisation, non décompte si on travaille UNE heure dans le mois...
Manipulations, d'ailleurs, largement exportées par la suite.
Le pire, bien entendu, c'est que la donnée fausse, est désormais acceptée comme argent comptant par les dirigeants.
On a un résultat paradoxal : la masse n'y croit guère, et l'intoxication ne touche que les manipulateurs.
Il n'y a pas de complots, puisqu'on vous le dit.
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B
L'assouplissement quantitatif, synonyme d'inflation, de déficits et de perte de pouvoir d'achat.<br /> <br /> Qu'est-ce qui vient après 1 000 milliards de dollars ? De l'inflation... beaucoup d'inflation.<br /> <br /> - Il y a quelques temps, le FMI a doublé ses estimations concernant les pertes du secteur bancaire, les faisant passer à 2 000 milliards de dollars (alors que de nombreux économistes privés mettent ce chiffre entre 3 000 et 4 000 milliards de dollars). De plus, le gouvernement américain de 2009 ne compte pas uniquement son budget en milliers de milliards de dollars, il compte ses déficits budgétaires en milliers de milliards. Selon les dernières estimations, le tout premier budget du président Obama produira un déficit de 1 841 milliards de dollars en 2010. Et c'est là l'hypothèse optimiste.<br /> <br /> - Mais où est le choc suite à cette nouvelle choquante ? Où est la stupeur ? Où est le scandale face au coût exorbitant du renflouage des spéculateurs égoïstes de Wall Street ?<br /> <br /> - Il n'y en a pas. Pas de choc. Pas de stupeur. Pas de scandale... et la raison en est très simple : quasiment personne ne comprend... littéralement. Les chiffres sont simplement trop gigantesques. « L'ampleur de ce que le président Barack Obama se propose de faire à l'économie américaine est si énorme, d'une telle portée, et potentiellement si désastreux que le Parti Républicain a du mal à le décrire », écrit Byron York, correspondant politique en chef du Washington Examiner.<br /> <br /> - « Les experts ès relations publiques du parti républicain luttent contre ce que les universitaires appellent une insensibilité de portée, continue Byron York. Cela nous affecte tous ; nous pouvons comprendre quelque chose sur une petite échelle, mais nous avons du mal à comprendre la même chose sur une échelle gigantesque. Cette insensibilité de portée est un obstacle majeur pour la compréhension du budget 2010 de 3 600 milliards de dollars de l'administration Obama. Les gens ont simplement du mal à comprendre un si grand chiffre ». <br /> <br /> - Pas étonnant qu'un déficit de 2 000 milliards de dollars semble flou et peu problématique. "Un sondeur républicain essaie de l'expliquer", continue York, "en demandant aux gens d'envisager un dollar comme une seconde -- un dollar, un petit 'tic' de votre montre. Un million de secondes, explique le sondeur, font 11 jours. Un milliard de secondes égalent 31 ans. Et 1 000 milliards de dollars égalent 310 siècles... Après avoir passé en revue les chiffres du budget Obama avant qu'ils ne soient formellement soumis au Congrès américain, Peter Orszag, directeur du budget, a déclaré que le déficit de cette année se montera à 1 841 milliards de dollars -- 89 milliards de plus qu'estimé précédemment. Si vous écoutez le tic-tac de votre montre, cela représente environ 570 siècles". <br /> <br /> - Et n'oublions pas que le budget Obama part du principe que l'économie augmentera au taux annuel de 3,5 % d'ici la fin de l'année 2009. C'est déjà un bon chiffre quand les temps sont faciles. Lorsqu'ils sont difficiles, comme ce que nous vivons actuellement, un taux de croissance de 3,5 % n'est rien de plus qu'une folie. Nous sommes donc d'avis que le déficit budgétaire réel sera bien plus profond que les chiffres déjà vertigineux avec lesquels joue le camp Obama.<br /> <br /> - Qu'est-ce que tout cela signifie pour les investisseurs ? Difficile à dire exactement... mais pas si difficile à dire de manière vague. Un déficit de financement de 1 841 milliards de dollars, ça fait un très grand trou à combler. En fait, c'est un trou si profond que les recettes fiscales ne suffiront pas à le combler. Les capitaux étrangers et/ou l'épargne interne pourraient en théorie y parvenir. Mais dans le monde réel, ce n'est guère probable -- pas avec des taux d'intérêts limités à 3 % ou 4 % sur 10 ou 30 ans. La "solution" la plus probable au déficit de financement est aussi la plus expéditive : le gouvernement s'achètera des obligations à lui-même. <br /> <br /> - Cet antique remède contre l'imprudence budgétaire s'appelait autrefois dévaluation de la devise. Aujourd'hui, cependant, ce processus s'est doté d'un air de sophistication en s'attribuant le titre d'"assouplissement quantitatif". Le nom est différent, le résultat est identique : l'inflation. <br /> <br /> - Les marchés financiers en ont déjà reconnu l'odeur. Depuis le 18 mars 2009, date où la Réserve fédérale a annoncé son intention d'acquérir 300 milliards de dollars de dette du Trésor, la plupart des marchés ont commencé à prendre en compte une menace inflationniste. L'or, les matières premières et les rendements obligataires ont commencé à grimper, tandis que la valeur du dollar s'est orientée à la baisse. <br /> <br /> - "Nous assistons à un désendettement dont l'échelle, dans le monde, est absolument vertigineuse", avertit John Mauldin, rédacteur de la lettre Outside the Box. "Et pour compenser, les gouvernements vont devoir émettre des quantités gigantesques de dette souveraine pour traiter leurs déficits. Mais qui les achètera, et à quel prix ? Dans quelle devise ? Même si nous comprenons ce défi, son résultat final n'est pas clair -- sinon une volatilité stressante à mesure que le marché réagit". <br /> <br /> - Nous sommes d'avis que la volatilité sera bien moins stressante pour ceux qui auront une part significative de leurs actifs en or et en matières premières. Ce stress pourrait même se transformer en plaisir pour les détenteurs d'or si, comme nous le prévoyons, les gouvernements mondiaux mettent un tel enthousiasme à commettre le vol furtif qu'est la dévaluation monétaire. On peut déguiser le processus de dévaluation avec du jargon de Harvard, l'entourer de whitepapers de la Fed et le rebaptiser "assouplissement quantitatif". Mais même avec tout ça, on a toujours le même procédé de dévaluation monétaire, qui produit les mêmes résultats : l'inflation et la perte de pouvoir d'achat. <br /> <br /> Eric J. Fry.<br /> <br /> http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090518-1816.html
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M
Dans le genre je vous conseille :<br /> <br /> DESMURGET (Michel), Mad in U. S. A. Les ravages du « modèle américain », Paris, Max Milo, 2008.
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