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L'état du marché parisien...

28 Mai 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Le marché immobilier parisien, Paris proprement dit, première et deuxième couronnes, pédalent dans la choucroute.
La baisse globale en IDF est de 42 %, avec une pointe à - 47 pour les maisons individuelles.
Cela permet de mesurer l'économie globale :
- l'immobilier a vu le Prêt à taux zéro doublé,
- l'automobile vit avec des primes à la casse,
- le marché de la réhabilitation est sous perfusion de crédits d'impôts. D'autres, moins chanceux financièrement, déclinent.
Donc, en dehors de l'état, c'est la grande déconfiture.
"
Seul subsiste le marché de besoin, où les vendeurs, pressés par un prêt relais ou sous le coup d'une mutation doivent absolument conclure et acceptent de le faire à des conditions moins avantageuses  ".
Les agences poussent les vendeurs à baisser fortement les prix de 15 à 30 %. Hélas, ces couillons prennent la propagande pour de l'argent comptant.
Comme la culture économique est encore moins répandue (la réelle, pas la propagande aussi), certains croient au rebond, dans quelques temps. 
"
Les transactions correspondant au noyau dur du marché  " Belle manière de dire que plus rien ne se fait, que les notaires pourront prendre leur carte de pêche, virer leurs clercs, les agences immobilières se reconvertir en soupes populaires.
Comme activité pour utiliser les longs loisirs causés par le chômage, on aura le choix (non exclusif) entre justement, la carte de pêche, le jardinage et devenir activiste.
Un article paru éclaire mieux la situation future du marché : "
Pour preuve, 39 % des Irlandais se retrouvent démunis face à des dépenses imprévues, contre 36 % des Allemands, 33 % des Français, 32 % des Italiens et 29 % des Espagnols, à égalité avec les Autrichiens."
Au minimum, un tiers des européens est démuni face aux imprévus. Si cette tranche augmente, on se retrouvera dans une situation à la nipponne. Les taux d'intérêts sont bas, mais le déclic ne vient pas. Il n'y a personne pour emprunter, pour des raisons démographique, de pauvreté et d'instabilité professionnelle subie.


Il reste que le mot effondrement est apparu dans le vocabulaire du monde... ça, c'est le plus significatif... Un MONDE...
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B
France : les défaillances d’entreprises en hausse de 13,1 % en 2008.<br /> <br /> Avec 49 084 jugements prononcés, l'année 2008 a connu une forte augmentation des défaillances d'entreprises. Les secteurs les plus touchés sont « la construction (12.968 jugements, + 16 %), le commerce (11.959 jugements, + 10,5 %), et à un degré moindre les services aux entreprises et aux particuliers (15.162 jugements, + 12,8 %) », a précisé jeudi l'Insee dans sa note de conjoncture mensuelle. <br /> <br /> Le secteur qui subit le plus fort taux de progression de défaillances reste l'immobilier, soufrant toujours des répercussions de la crise. Il compte une augmentation de défaillances de 41,2 % par rapport à l'année précédente, avec 1982 jugements. <br /> <br /> Le transport connaît également une forte hausse (+ 22 %), avec 1559 jugements. <br /> <br /> Par ailleurs, les industries hors agroalimentaire et alimentaire connaissent respectivement des augmentations de défaillance de 9,7 % (3.136 jugements) et de 6 % (1.160 jugements). <br /> <br /> En revanche, le secteur de l'éducation, santé et action sociale semble parvenir à maintenir la tête hors de l'eau. En effet, il recense moins de défaillances en 2008 que pour l'année précédente, avec une baisse de - 11,4 % (pour 1.158 jugements prononcés). <br /> <br /> La fin d'année 2008 n'augure pas de jours meilleurs. L'Insee ajoute que « le nombre de défaillances d'entreprises jugées au cours du mois de décembre 2008 est en très légère hausse par rapport au mois de novembre 2008 (+ 0,3 %) ». <br /> <br /> Enfin, pour tous les secteurs d'activité confondus, le nombre de défaillances par rapport au nombre total d'entreprises, appelé taux de défaillances, augmente également. Il est passé d'environ 1,5 % en 2006 et 2007, à 1,65 % en 2008, précise l'Insee. <br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/lentreprise/2009/05/28/09001-20090528ARTFIG00484-les-defaillances-d-entreprises-en-hausse-de-131-en-2008-.php
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N
Bref, on passe de prix très hauts sans transactions (2008) à un ajustement des prix (encore embryonnaire) et à un déblocage.
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N
Petite note concernant le marché immo parisien que je suis à la loupe: le prix commence (enfin) à baisser à un rythme soutenu, même si pour le moment on a encore presque rien perdu. Mais par contre je constate que les transactions reprennent... je suis allé visiter des apparts qui m'intéressaient et dans tous les cas les vendeurs avaient presqe déja vendu. J'ai noté que bcp d'appart en vente depuis longtemps ont été vendus recemment. J'attribue ça à la peride estivale qui commence, la baisse des taux et à un début de commencement de petite baisse des prix.
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