Lettonie : notre avenir.
27 Juin 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Peut être avaient ils anticipé la création d'un "nouveau dollar".
Mais, à mon avis, il y a une question intéressante.
L'évolution du rédacteur et l'évolution des lecteurs et leurs réactions.
Après 2 ans de crise, 1250 milliards de US $, ça ne fait plus bondir personne.
125 000 oui, c'est encore beaucoup.
Je me rappelle l'époque où un lectorat me lynchait pour "un peu" d'argent. Les banques en avaient perdu un peu, mais ce n'était rien, par rapport à leurs bénéfices.
Même les pertes que j'estimais moi-même, sont désormais d'un montant ridicule assumé.
En réalité, le trou ne cesse de grandir.
Pour paraphraser quelqu'un de célébre, la Lettonie a choisi le déshonneur et la guerre. Elle aura les deux (comme les 7000 salariés de British airways qui ont "choisis" de se déculotter).
Retraites, réduites de 10 %, salaire minimum de 20 %, salaires des enseignants de 50 %.
Les banques suédoises sont mouillées jusqu'au cou, et avec elles, l'union européenne est dans la fosse à purin.
L'Estonie et la Lithuanie sont dans la même situation, ainsi que l'Ukraine.
Réductions des salaires, augmentations des impôts, pour "sauver" la situation.
Pour la Lettonie, les salaires sont en Latts et les emprunts, en euros. Bien sûr, avec de telles baisses de salaires, les politichiens espérent ils que les lettons, disciplinés, continuent à payer leurs hypothéques.
" Ces dernières semaines, certaines communes ont commencé à prendre des mesures qui semblent sorties d'un autre âge : distribuer des lopins de terre aux chômeurs afin qu'ils cultivent des légumes et fassent des conserves avant l'hiver."
Enfin, dernière nouvelle de "Ria Novosti". Le trafic russe avec l'étranger progresse en volume, mais à 83 %, par les ports russes. Les anciennes fenêtres de l'URSS, pays baltes et Ukraine ne représente que 17 % du trafic.
Des petits pays de 1.5 à 3.5 millions d'habitants ne représentent rien. Ils n'avaient comme utilité que d'être des zones de transits, et le reste de l'URSS, d'être des marchés captifs pour l'écoulement des produits baltes.
Ils n'ont plus, ni l'un, ni l'autre.
Devant des dettes phénoménales, les politichiens baltes se sont déculottés, ont présentés la note à une population incapable de les honorer. Ils feront donc faillite, mais plus tard. Avec une crise bancaire, doublée d'une crise économique, politique et sociale.
Il n'y a plus rien à sauver. Retour aux fondamentaux. A quand le retour des tchékistes lettons ?
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