Le sexe des anges.
7 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Les turcs ottomans qui ne comprenaient rien à ces querelles, réconciliérent les belligérants en les massacrants indisctinctement.
Le sexe des anges, apparait aujourd'hui dans certains articles :
"Fin de la crise immobilière : incantations ou réalité ? "
On y apprend des choses intéressantes :
- "Les professionnels qui, hier encore, avaient le moral à zéro pronostiquent aujourd'hui une reprise des affaires ".
Ah bon, ils avaient le moral à zéro, pourtant c'était en matière immobilière, toujours le moment d'acheter et les prix ne baissaient jamais, pas plus que la demande.
On est donc passé directement d'un marché, qui fonctionnait au tonnerre de Dieu, à un marché qui se reprend ? Et au milieu, la crise, c'était quand ????
- "Cette litanie de mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi, pour préoccupante qu'elle soit, ne change rien à la nécessité de se loger. "
Si, madame, il y a une chose qui change beaucoup : on n'est pas obligé d'avoir un logement indépendant, la coexistence des lignées, cela existe, y compris pour les collatéraux.
Avec 800 000 chômeurs supplémentaires, on va avoir un drôle de problème de DEMANDE...
Le mot de "demande solvable" résonne (raisonne ?) t'il aux oreilles de la rédactrice ?
- "Ce déficit résidentiel évalué au million d'unités dans l'Hexagone est aujourd'hui aggravé par des déséquilibres structurels. "
Là, ce n'est plus de l'information, c'est de la foi. Avec 5 millions de logements vides en France (Insee), il y en a encore qui osent parler de "déficit structurel" de "un million de logements". A croire qu'il n'a servi à rien d'en construire quelques millions.
Une chère tête blonde ?
- "Au-delà des prédications des professionnels facilement enclins au catastrophisme"
Enclin au catastrophisme à la FNAIM ou chez les autres professionnels ? On ne doit pas parler des mêmes. Ou alors, ils n'ont pas le même discours ?
- "de nombreux ménages ne peuvent différer ad vitam leur besoin de se loger " Si, une bonne : "manger d'abord, ensuite le loyer" (slogan national socialiste ET communiste de 1932 en Allemagne).
- " les annonces répétées de Dominique Strauss-Kahn comme de Jean-Claude Trichet d'une sortie de crise l'an prochain. "
Parce que quelqu'un croit encore ces deux guignols ? Même s'ils me disaient qu'il fait jour en plein jour, je crois bien que j'allumerais la lumière...
D'ailleurs, une chose à lire, plus intéressant que l'article, ce sont les commentaires. Rajoutez en pour l('ir)responsable des dossiers de l'immobilier du journal "Les Echos". L'écho de la crise n'a pas encore du leur parvenir.
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