L'Europe a besoin d'une relance Keynésienne, pas de réformes...
18 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Mais il ne faut pas confondre la donne de la période 1945-1975 et la donne 1975-2010.
La bonne solution est sans doute à trouver dans les conditions qui ont permis les trentes glorieuses, et qui ont été progressivement abandonnées et ont finis par gripper le système.
D'abord, la planche à billet doit revenir à l'état. Ce qui implique que la loi de 1973 sur les déficits publics doit être abrogée, des intérêts n'ayant pas à être payés à des êtres inutiles et malfaisants : les banquiers.
Cette remise en ordre dévaluerait fortement le rôle du banquier, friand de titres publics, rendrait la fixation des taux d'intérêts... sans intérêts, le même résultat pouvant être atteint par des plafonnements de crédits et d'enveloppes globales pour le secteur privé.
Là aussi, techniques amplement utilisées dans les trentes glorieuses, et pas en URSS, mais dans les pays OCDE.
Techniquement que se passe t'il ? Le placement d'argent pour l'argent devient TOTALEMENT inintéressant, l'euthanasie du banquier est à l'oeuvre.
La seule chose qui est rentable est alors l'investissement physique.
Pour ce qui est de la création monétaire, de la monnaie, elle est strictement encadrée, d'abord par les effets de commerce, les contrôles des changes et les enveloppes globales.
Bien entendu, les parasites, friands de boursicotages pédalent dans le vide. Ils gagnent leur vie, mais sans plus.
Là, ils risquent d'être libre de créer de l'argent, mais de n'être plus en position de le faire...
Bien entendu, les fonds de pensions sont réduits à la portion congrus. Ils ne rapportent rien.
La première économie réalisée, le sera sur les intérêts versés aux banquiers... Pas du tout ce que propose JC Trichet qui sacralise la dette.
La dette, il n'est de destin pour elle que la banqueroute. Soit à chaud, soit à froid. Seuls les circonstances feront qu'elles soit dramatique, ou pas.
La relance keynésienne se fera donc au profit de l'économie réelle. Enfin, dernière donne, pour que l'investissement soit rentable et faisable, il faut noyer la dernière croyance : le libre échange.
Ce qui nous ferait revenir aux trentes glorieuses : 6 % de croissance, plein emploi, pas de crise. L'horreur économique quoi.
Mais l'alternative, c'est quoi ? ça ? la réglementation ou la guerre.

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