Baisse des revenus, de l'immobilier, des patrimoines...
7 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Qu'on nous dise qu'il ait baissé en 2008, d'accord. Mais 2009, ça parait un peu fort de café.
Sans doute, se servent ils de la même boule de cristal qui leur avait servi à ne pas prévoir la crise.
Patrimoine immobilier et patrimoine boursier, les deux mamelles de la fortune des personnes, ont baissés ensemble en 2008, mais, parait il, le patrimoine boursier remonte ces temps-ci.
On peut être admiratif devant la modestie de la baisse. En effet, une baisse au moins générale de 10 % en immobilier (elle atteint certainement plus), ça donne en novlangue, une baisse de 3 et 2. Passons.
Pour le patrimoine boursier, dernières nouvelles de Jovanovic : la hausse récente est une histoire de mistigri, constitué de 5 valeurs garanties par le gouvernement US(é) que se refilent les banques par petits paquets (faut pas exagérer non plus), destiné à siphonner les gogos.
Les 5 valeurs (Fannie Mae, Freddie Mac, AIG, Citygroup et CIT group) fournissent 40 % du volume de transactions.
La baisse des prix est très inégale, et surtout, très mal située pour un avenir à moyen terme : le rural semble s'effondrer, les centre-villes résistent.
A long terme, c'est vraiment très idiot.
En effet, le plafonnement des énergies fossiles, c'est aujourd'hui. Au moins celui du liquide.
Le monde pétrolier ne se partage plus qu'en deux zones : ceux qui ont atteint leur pic (85 %) et ceux pour lesquels on se pose la question. Un tout petit reliquat ne l'a pas atteint, mais souffre d'autres problèmes (Nigéria).
Le problème principal, sera donc de nourrir la population et de l'amener à changer rapidement (à échéance de 25 ans) d'activité et de lieu de résidence.

Si l'on s'en tient strictement aux réserves d'énergies, et l'énergie la plus exploitable facilement, c'est la Russie qui sera la puissance dominante au XXI° siécle.
Pour ce qui est de l'immobilier, les copropriétés paieront AUSSI la taxe énergie.
Si les politiques de réductions de consommations, d'appels de charges sont pour certaines bien gérées, une politique déjà ancienne, dans les endroits les plus onéreux les grandes métropoles notamment, l'état est souvent beaucoup plus déplorable.
En effet, lessivés par les prix d'achats, "bénéficiant" de possibilités de reventes fortes, ou vu simplement comme un placement financier, l'investissement et la mise à niveau étaient le cadet des souçis des propriétaires.
En plus, ceux-ci viennent de s'apercevoir que l'offre pouvait être excédentaire, et que ce qui était réservé aux "ploucvilles" et "ploucvillages", pouvait aussi arriver dans les grandes métropoles.
Coincé entre des charges en augmentation, une demande en rétractation et donc une rentabilité incertaine, le propriétaire bailleur risque de s'apercevoir que son "cher" appartement risque de répondre au doux nom de "boulet".
Donc, pour résumer, à court, long et moyen terme, les patrimoines vont continuer de baisser, et vont même dégringoler...
Pour ce qui est du rebond en 2011 et après, cela ressemble fort à un déni de réalité démentiel.
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