Le 7° cavalary
13 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Contrairement à ce que disent certains, ce n'est pas tant le rejet des dépenses publiques, que le rejet du changement.
J'ai moi même dit que la réforme de santé était plus qu'à la limite en ce qui concerne son éthique, mais la plupart des US américains ne veulent pas changer leur système actuel. Qu'il consomme 17 % du pib, ce n'est donc pas "un rejet des dépenses publiques", mais un rejet de la modification de la dépense publique ET DE LA PERTE DE LA PUISSANCE DOMINANTE ?
En effet sont aussi rejetés le paquet énergie.
La "normalité" pour ces US américains, c'est de recevoir le tribut du reste du monde, sous toute ses formes, et il est "normal", pour ces 5 % de consommer gaspiller 25 % de l'énergie mondiale ?
En outre, il est du plus haut comique de voir le camp républicain rejeter le socialisme.
Ils y sont rentrés en plein dedans, il y a bien longtemps.
Au moins la moitié des dépenses fédérales concerne les guerres passés, présentes et futures. Quand au rejet de la dépense publique, c'est le rejet de la dépense publique qui concerne les autres.
C'est la schizophrénie la plus totale : ce pays est le paradis du fonctionnaire et assimilé ou du moins de celui qui est assis sous l'arrosoir fédéral.
Les dernières reliques de puissance, sont elles aussi, arrosés directement par le complexe militaro industriel, on peut citer Boeing, mais aussi l'activité de recherche dont ils sont si fiers et dont ils se gargarisent.
Le camp républicain n'est pas indemne d'anticapitalisme, surtout concernant les financiers. Il ne faut pas oublier que ce qui a peuplé le pays, ce sont les banqueroutiers. La spéculation de la tulipe a envoyé en amérique bien des hollandais, comme le quartier du mont de piété à Londres.
S'y cachaient les débiteurs insolvables, en attendant d'embarquer.
Certains états d'ailleurs ont été fondé par et pour eux, avec le droit constitutionnel de faillite.
Alors, question, la "rébellion" exigera t'elle de se serrer la ceinture pendant 50 ans pour rembourser les dettes aux banquiers, ou voudra t'elle les lyncher ?
C'est une approche totalement différente. Réduire les dépenses publiques, tout le monde est d'accord. POUR LES AUTRES.
C'est d'ailleurs déjà le cas, vis à vis du reste du monde. Un pays ayant atteint un déficit extérieur de 800 milliards de $ est un pays où personne, objectivement, ne sait ce que veut dire le mot travail.
En effet, quand on travaille, ne serait ce qu'un petit peu, on arrive à produire des choses, ne serait ce qu'un petit peu.
Ce qui est rejeté est le keynésianisme financier, quand au keynésianisme industriel, il est, en Chine, toujours d'actualité, on peut citer les 100 millions de chauffe-eaux solaires installés cette année, et le passage envisagé à 100 % de production d'électricité éolienne à l'horizon 2030.
Le keynésianisme ne fonctionne pas quand il est destiné aux banquiers. Il concerne simplement l'économie réelle.
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