15 septembre 2009.
15 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
On nous dit que désormais, tout est sauvé.
Qu'en est il en réalité ? Pour la plupart des gens réalistes, c'est de la poudre aux yeux.
Pour qu'il y ait rebond désormais, il faut la liquidation judiciaire de l'ancien monde.
On n'en est pas encore là.
Pour LEAP 2020, ou d'autres, et je suis sur la même longueur d'onde, aucune chance qu'il y ait rebond. Les finances publiques sont censées boucher les trous des voies d'eaux, mais, même elles, sont trop courtes, elles vont rentrer en crise jusqu'à la crise de la dette généralisée.
Quand tout le monde est endetté, personne ne l'est.
Pour Stiglitz aussi, noir c'est noir. Les problèmes ont empirés, et la crise d'impopularité des financiers rejaillit sur les politiques.
L'activisme politique renait.
En réalité, ce qu'il faut comprendre, pour l'immobilier, comme pour l'économie en générale, c'est qu'il n'y a pas de plancher, sauf le zéro.
Mais, même cette loi est elle même sujette à caution.
Une valeur peut être négative : il suffit de ne pas pouvoir la négocier, faute d'acheteur, et que, pendant ce temps, les impôts tournent.
Le Japon s'est reconstruit après guerre. Puis, dans les années 1980, une génération de dirigeants (dé)formés à l'américaine s'est amenée.
Elle a réussie 20 ans de stagnation, hésitante entre léger mieux et abime.
A l'image du bloc soviétique, le nuage d'épargne d'un côté, le nuage de dettes de l'autre s'apprêtent à crever.
" les nouveaux chômeurs sont souvent aspirés dans un cycle de déni, de colère et de dépression. Les enquêtes nationales révèlent un déclin du bénévolat depuis le début de la crise, mais les campagnes politiques semblent aller à l’encontre de cette tendance. "
La politique, c'était "has been", les activistes, synonymes de communistes, des déphasés, qui n'avaient pas compris "la fin de l'histoire".
La fin de l'histoire, elle même, aura duré guère plus de temps que le "Reich de 1000 ans" (12 ans). Sans doute, les auteurs de ces slogans parlaient ils par antiphrases.
Quand, dans "tropical bear", l'auteur voit dans les manifestations monstres aux USA un "rejet des dépenses publiques", c'est une erreur d'appréciation manifeste.
Ce ne sont pas des petits bourgeois qui demandent à pouvoir compter leurs sous et à pouvoir boursicoter.
C'est qu'ils ont la perception que l'empire est à bout de souffle. L'empire, c'est comme une noix. La coquille peut paraitre dure à l'extérieur, mais l'intérieur est visiblement pourri.
Le président avait le choix entre être l'homme du système (POTUS) et le Gorbatchev américain.
Probablement, ces deux voies étaient elles l'assurance de l'impopularité.
Mais on n'a jamais blâmé quelqu'un pour son courage.
La crise métastase dans l'indifférence et le non dit : les talibans sont désormais présents en permanence dans 80 % de l'Afghanistan, autant dire qu'il en contrôle 80 % et qu'il y existe quelques infiltrations de l'OTAN.
Des escadrilles de F16 vont être retirées pour raisons budgétaires d'Okinawa.
Quand on connait l'importance stratégique de l'ile, c'est un affaiblissement fondamental.
"Le système poursuit sa voie sans issue; Wall Street croule sous le fric, le Pentagone sous le JSF, Hollywood sous les block busters, l’Afghanistan sous les mauvaises nouvelles et ainsi de suite. "
Un début de solution a été donné en Chine. C'est l'investissement dans l'économie réelle et principalement dans l'énergie. Mais, même pour la Chine, cette politique est incapable de sécréter une croissance réelle.
Pour pallier les 20 % de rétractation du commerce extérieur et faire les 8 % promis, il faudrait que l'économie interne progresse pratiquement de 40 %...
Pour voltairenet.org, la crise est un paroxysme de la lutte des classes.
La victoire, sans appel, de la classe dirigeante, butant sur une seule chose : la réalité et l'économie réelle. Les gueux, ça n'est plus un marché. Juste une nuisance.

Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2317 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers