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Chine : méfiance...

15 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Même le "Davos d'été" est sceptique devant le plan de relance chinois.
En effet, même la plus belle fille ne peut donner que ce qu'elle a.
Les autorités chinoises ont appuyées sur les leviers disponibles et existants.
Les déséquilibres ont donc été accrus.
Surinvestissements, surcapacités, sous consommation.
La consommation fait, selon eux, 35 % du pib et l'investissement 45 %.
Le taux d'épargne atteint 37 % et la bulle de crédit a gonflé de 7370 milliards au premier semestre, soit 1080 milliards.
Bien entendu, l'économie chinoise n'est pas en état d'absorber de pareils déluges et les dérives connues en occident sont renforcées : bulle immobilière et bulle boursière.
Tout le monde le sait en Chine, la croissance, c'est bidon, il n'y a que l'occident qui veut croire au conte de fée.

On ne pourra parler de relance effective que quand il y aura eu tabulae rasa de la mondialisation. 
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T
salut raymond,<br /> <br /> en rapport avec ce billet et le précédent j'aimerais savoir comment on peu grossièrement parlant supprimer toutes les dettes pour relancer l'économie.<br /> <br /> comment ça se traduit au niveau des états, qui est perdant dans l'histoire ?<br /> <br /> pour terminer pourrais tu etre plus préçis sur la notion de repartir a zero avec la mondialisation.<br /> <br /> merci a +
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P
<br /> Pour faire simple, il y a deux manière de banquerouter au niveau global : la douceur ou en tranchant dans le vif.<br /> En douceur, on continue comme avant, simplement on monétise par de la monnaie permanente les déficits. L'état reprend en main la création monétaire. La banqueroute prend en gros, une génération.<br /> C'est le cas de l'après guerre.<br /> Soit, solution violente : jubilé ou hyperinflation.<br /> Pour mettre fin à la mondialisation, le processus est DEJA en cours, la chute des échanges internationaux, la crise des transports en est la meilleure preuve.<br /> Mais cela appelera un article.<br /> <br /> <br />