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Attali : le G20.

21 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Une rubrique d'Attali à lire : le G20.
Rien à en attendre, de la "com"...
Pendant ce temps, le monde continue à s'effilocher.
Et les seules actions qu'envisagent les imbéciles, c'est de "rééquilibrer" les finances publiques, en taillant dans tout.
Sauf dans la dette, bien sûr, sacralisée.

Il n'y aura plus de G20, car si on tente d'appliquer les recettes britanniques de "cuts" à tout va, c'est des têtes qu'on va "cuts".
30 % de réductions, aucun corps social ne l'acceptera, même les plus anti-fonctionnaires et pour devenir quoi ?
Il n'y a pas de travail ailleurs.
D'autant que si on coupe aussi dans les effectifs des "cops", ils risquent, à l'Argentine, de n'être plus vraiment motivés pour taper sur les manifestants.
Là aussi, la leçon de 1917.
"Ivan, tu tires sur le manifestant ?
 Niet Igor, j'en ai déjà tué dix ce matin, au début, c'est marrant, après, on se lasse et ça devient barbant."
Dans ce contexte, la guerre sera sociale, mais il y aura sans doute des effets inattendus pour certains. 

L'attrait que produit les pays riches sur l'immigration est déjà en voie de réduction. L'Algérie est devenue terre d'immigration à faible natalité, l'Allemagne, malgré sa faible natalité ancienne devient terre d'émigration.
Le racisme des partisans de l'émigration libre est flagrant : il présuppose que nous ayons un droit acquis à la prospérité économique, que les autres peuples, inférieurs par nature, ne pourraient jamais acquérir...
Beaucoup d'émigrés latinos sont partis des USA pour leur pays d'origine. Ce n'est pas plus intéressant pour eux, d'être chômeur aux USA, que chez eux, et ils se sentent de faibles attaches dans le pays où ils vivaient et où ils ne se sentent pas aimé.
Ce mouvement serait sans doute beaucoup plus massif en cas de troubles graves. Ou simplement, si, comme le reconnaissent certains, le niveau de vie va décliner de 50 %.

Décliner de 50 %, ça parait impossible. Pendant la seconde guerre mondiale, la production avait décliné de 70 % en France, et la fin de l'URSS a vu le niveau de vie de la population baisser de 50 % aussi.
Là, la crise sera sans doute pire, avec la perte de la monnaie de réserve, sans doute à la veille de passer Ad patres.
Là non plus, on ne contrôle pas les effondrements, et elle a, ces dernières années, déjà beaucoup baissé.
Déjà en 2005, la FED rachetait les T-bonds en sous main, ce qui explique la suspension de la publication de M3 en mars 2006. On a donc fini par connaitre la vérité.
La confiance n'était pas rompu en ces temps là, seulement la capacité d'absorption des marchés.
La banqueroute ou la guerre ? Ou plutôt la banqueroute AVANT la guerre, plutôt que PENDANT ou qu'APRES
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B
<br /> La consommation des ménages français en produits manufacturés, qui représentent environ le quart de la consommation totale des ménages, a baissé pendant la période estivale, de - 1,2 % en juillet<br /> et de - 1 % en août, selon des données CVS-CJO publiées mercredi 23 septembre par l'Insee.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/09/23/baisse-de-la-consommation-des-menages_1243895_1101386.html<br /> <br /> Christine Lagarde commente ces chiffres : « Euh … Ces chiffres confirment que la crise est finie. Ces chiffres confirment que la reprise est là. »<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Etats-Unis : la FDIC, en difficulté, solliciterait des prêts auprès des banques.<br /> <br /> [ 22/09/09 - 16H42 - AFP ]<br /> <br /> L'agence fédérale américaine de garantie des dépôts bancaires, la FDIC, dont les finances ont été largement entamées par une succession de faillites, est prête à demander aux grandes banques des<br /> Etats-Unis de lui prêter des fonds, affirme mardi 22 septembre le New York Times.<br /> <br /> Selon le quotidien, les responsables de la FDIC "examinent sérieusement un projet pour se faire prêter par les banques en bonne santé du pays des milliards de dollars pour sauver le fonds de<br /> garantie qui protège les dépôts bancaires".<br /> <br /> La FDIC ne reçoit pas d'argent de l'Etat fédéral et est uniquement financée par les commissions des banques au profit desquelles elle assure les 250.000 premiers dollars de chaque épargnant.<br /> <br /> Mais ses réserves ont été mises à mal par les 94 faillites de banques déjà intervenues cette année aux Etats-Unis, s'ajoutant aux 25 de 2008. Elle prévoit que les faillites de l'année coûteront 32<br /> milliards de dollars à son fonds d'assurance.<br /> <br /> Le New York Times souligne que si la FDIC a la possibilité de réclamer à l'Etat fédéral de la renflouer, cette possibilité est "exclue" par sa présidente Sheila Bair.<br /> <br /> Mme Bair, une Républicaine, est vigoureusement opposée au secrétaire au Trésor Timothy Geithner sur plusieurs aspects de son projet de régulation financière, en particulier la création d'un grand<br /> régulateur du système financier chargé de surveiller les plus grandes institutions.<br /> <br /> D'après le journal, "les banques et leurs lobbyistes aiment l'idée" de prêter à la FDIC les sommes nécessaires, bien plus qu'un renflouement par le Trésor ou qu'une augmentation généralisée des<br /> commissions payées par les banques pour faire assurer les dépôts.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> 45000 hommes en renfort en afghanistan...<br /> <br /> pourquoi une guerre perdue d'avance mobilise t-elle (encore) tant de moyens ?<br /> <br /> l'opium, le pétrole, les talibans, la situation géographique ???<br /> <br /> a quoi jouent les Etats Unis ?...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> à rien. C'est sur une lancée bureaucratique. La machine s'est bloquée et elle ne marche qu'à l'avant<br /> <br /> <br />
B
<br /> Lundi 21 septembre 2009 :<br /> <br /> Les crédits accordés aux ménages et aux entreprises ont enregistré une baisse "d'une ampleur historique" au premier semestre 2009, selon l'Association française des sociétés financières (ASF).<br /> <br /> Ainsi, le montant des crédits obtenus par les ménages pour financer leur logement a diminué de - 27,2 % au premier semestre 2009. Cette contraction était de - 8,6 % au premier semestre 2008 et -<br /> 15,6 % au second semestre 2008.<br /> <br /> Les crédits à la consommation ont également accusé le coup, perdant - 15,8 % au premier semestre 2009.<br /> <br /> Les prêts personnels connaissent la plus forte baisse avec - 27,3 %.<br /> <br /> Les crédits faits aux entreprises pour financer leurs équipements ont chuté de près de - 24 %.<br /> <br /> Les opérations de crédit-bail-mobilier enregistre la contraction la plus importante avec - 29,1 %, un chiffre "d'une amplitude sans précédent depuis le printemps 1993", souligne l'ASF.<br /> <br /> http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20090921.CHA7492/les_credits_aux_menageset_aux_entreprises_chutent.html<br /> <br /> Christine Lagarde commente ces chiffres catastrophiques : « Ben … C’est-à-dire … Euh … Voilà voilà voilà … Euh … Ces chiffres confirment que la crise est finie. Ces chiffres confirment que la<br /> reprise est là. »<br /> <br /> Merci, Christine.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> L'économie basée sur le crédit et sur la consommation ne peut pas aller mieux.<br /> <br /> http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090922-2130.html<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Bâtiment : activité en baisse de 5,1 % au premier semestre.<br /> <br /> La production du bâtiment a reculé, en volume, pendant les 6 premiers mois, de 6,8 % dans le neuf et de 2,5 % dans l'entretien-rénovation, selon la Fédération Française du Bâtiment.<br /> <br /> Le secteur a perdu 36.000 emplois par rapport au premier semestre 2008, dont 21.200 dans l'intérim, sur un total d'environ 1,3 million, dont 100.000 intérimaires.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/equip/afp_00185125-batiment-activite-en-baisse-de-5-1-au-premier-semestre.htm<br /> <br /> <br />
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