Crise du libre échange, sans culottisme, Guerres...
2 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

La crise qui arrive à maturité est une crise de l'endettement.
Les ménages ont craqués, leurs dépenses contraintes ont flambées, leur endettement a suivi, et aujourd'hui, on arrive au bout de ces possibilités d'endettement, causé un petit peu par de l'endettement plaisir et beaucoup par de l'endettement nécessaire à la simple survie.
Les "réformes nécessaires et indispensables" visaient à écraser d'impôts les "classes moyennes", (lire populaires), dont les conditions de vie se dégradent vite et bien.
En effet, le leitmotiv, c'est que désormais pas grand chose ne sépare celui qui travail du rmiste, à part que le travailleur a l'impression pas tellement erronnée d'être pris pour un couillon.
Bloquées par le libre échange, les rémunérations, quand à elle, étaient quasi sorties du champ économique pour entrer en religion, leur blocage relevant du dogme et des tablettes de la loi.
Dans le contexte de flambée des dépenses contraintes, l'achat immobilier pouvait paraitre et a certainement été pour beaucoup, une certaine "bonne affaire" : changer une dépense évolutive, en dépense bloquée, et en épargne.
Le sans culottisme est une réponse appropriée. Face à la lutte des classes venue d'en haut, réplique la lutte des classes venue d'en bas.
Prise de conscience, atteinte personnelle par le chômage, ou la baisse des rémunérations, ou leur non évolution, le phénomène de montée éducative ne permet plus d'échapper à une stagnation de la rémunération, des conditions de vie, par rapport à la génération précédente, voir aux deux générations précédentes.
Les conflits qui se radicalisent, des "élites"qui se crispent sur leur incompétence, leurs rémunérations, leurs dogmes, tout est de retour, soit pour un coup de barre dans l'autre direction, soit pour ce qui existait AVANT que les états ne fassent des régulations : l'état de guerre endémique.
Pour le moment, la contestation est verbale, mais le verbe fait mal aux puissants, ils sont passés sur la défensive. On voit que les endroits où cela craque, sont de plus en plus nombreux.
Il n'existe que deux solutions aux crises politiques. Soit on écrase les révoltés, soit on les achéte.
Comme disait Louis XI, il est beaucoup moins couteux, finalement, d'acheter la paix.
Un G20 blablate. Il ne servira à rien. Sa seule utilité aurait été de donner le coup de grâce au système économique. Paradoxalement, il le fera.
Ils veulent encore le sauver, pour sauver l'inégale répartition des richesses.
La dégradation continue de la situation économique, de mois en mois, ne permet pas d'envisager sereinement, une issue positive.
Tôt ou tard, le clash. Le libre échange deviendra lui aussi, synonyme de guerre, et pas seulement économique.
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