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USA : le fond du fond...

5 Avril 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

L'immobilier US est dans une situation pittoresque. De moteur de l'économie, elle est tombée à rien du tout.
Le chiffre des transactions est tombé, en quelques années de 1400 000 à sa période de gloire (fin 2006), à 400 000 aujourd'hui, et encore.
Parce que ce chiffre dépend amplement des ventes judiciaires et des reprises de banques.
La chute atteint, au niveau des transactions, 70 %.
Examinons le niveau de chute des prix : une famille en Californie, vient d'acheter 250 000 $ une maison précédemment estimée 550 000.
Les autres exemples cités, confirment le chiffre : 60 % de chute des prix.
Le montant global du poids économique de l'immobilier vient donc de chuter d'environ 90 %.
Une telle déculottée, ça ne se regonfle pas.

La défaillance des prêts atteint désormais 10 %. Et encore, les données officielles concernent le dernier quart 2008. Depuis, plus de deux millions d'emplois ont été détruits.
Vue la réactivité de la société américaine, on peut penser que ces deux millions vont doubler la mise au premier trimestre.
Ces 10 % de défaillances se répartissent ainsi :
Retards de 30 à 59 jours : 1,194,136
-  Retards de 60 à 89 jours : 540,263
-  Retards supérieurs à 90 jours : 850,343
-  Faillites : 207,077
-  Saisies : 694,056
.
Le massacre, vient de doubler de taille. Le G20, une solution ? (qui durera quinze jours ?).
On peut plutôt penser à une crise qui devient inquiétante dans ses conséquences. Plus que jamais, 1788.
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S
Et aussi, Huzun, merci (avec toute ma sincérité) pour l’image de ce voleur que les policiers traînent par les cheveux et qui a néanmoins une expression heureuse car il se sait sauvé d’un lynchage. Ce truc me trotte dans la tête depuis que je l’ai lu.
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H
@sclavus<br /> >c’est surtout l’image du fumier des vaches, ânes et chèvres s’amoncelant sur une vieille mosaïque, terrasse d’une sublime villa byzantine à l’époque et l’étable d’une banlieue depuis.<br /> <br /> C'est aussi cela. Nous sommes bien d'accord.
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S
http://www.tdg.ch/actu/monde/50-000-georgiens-rue-saakachvili-aille-2009-04-09<br /> Encore un beau monarque installé par la CIA qui risque d’avoir chaud au fesses.
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S
Merci pour l’inventaire Huzun ; il est très sympathique et sans doute sincère.<br /> Mais chacun son observation et sa sensibilité ; pour moi c’est surtout l’image du fumier des vaches, ânes et chèvres s’amoncelant sur une vieille mosaïque, terrasse d’une sublime villa byzantine à l’époque et l’étable d’une banlieue depuis.
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H
@Sclavus<br /> <br /> N'insiste pas avec cette propagande, te dis-je !!! Istanbul c'est "Midnight Express" puissance mille, matiné d'Al-quaïda. Je le crois car TF1 l'a dit.<br /> <br /> Ci-dessous un ancien texte écrit sur l'excellent blog Nécronomie<br /> http://necronomie.blogsmarketing.adetem.org/archive/2008/07/29/le-neuvieme-cercle-de-l-enfer-economique.html<br /> <br /> Le berceau de l'huzun.<br /> <br /> Istanbul .... c'est ...<br /> <br /> L'odeur de la mer mêlé à la sueur rance, le skaï surchauffé du taxi Tofas dans les embouteillages gargantuesques, le barbier accueillant qui prodigue tchaï, massage et cigarette, l'eau de Cologne empestant sur son visage fraîchement rasé, le bakal du dimanche avec des journaux people au kilo entourant un énorme pain frais et des tomates, le plaisir de rouler sur la route du Bosphore en revenant de Sariyer au petit matin, le raki à n'importe quelle heure, les mézzés qui se renouvellent à l'infini, interminables et qui n'en finissent pas, comme si il n'y avait plus rien, plus rien après cette nuit, le regard du vieil homme qui recharge le briquet au milieu d'Istiklal, les cafés cachés dans les ruelles, la fumée des cigarettes au café du midi, assis sur des tabourets pour nains , les anciens/nouveaux riches explosant pots d'échappement et bas de caisse de leur Ferrari dans les nids de poule de Maslak, les putes ukrainiennes ou ouzbèkes, magnifiques comme des princesses mongoles, les papiers gras et les sacs de plastique au milieu des forets attenantes, la férocité des supporters de foot égorgeant des hooligans anglais, stupides et présomptueux, la schizophrénie des jeunes femmes et jeunes gens, ultra-modernes la semaine et traditionnels le week-end en rentrant dans leur famille, les couples et les amis se tenant par la main, la foule grondant contre un vendeur qui vient de filer une baffe à un enfant qui tentait de le voler, le voleur dans le bazar, heureux d'échapper au lynchage de commerçants et tiré par les cheveux par des policiers goguenards, le serveur qui te "vend" son gâteau au chocolat en te disant que c'est du tiramisu italien, le teinturier à Tepebase qui a vècu à Marseille et qui te raconte le mariage de sa fille et t'engueule gentiment si tu ne prend pas le café avec lui dans sa boutique au moins un fois par semaine au milieu des odeurs de trichloréthylène, les chats pouilleux et errants, les chiens faisant la sieste au soleil, les glissades du taxi en hiver quand il essaye de descendre les collines, la neige sur le bosphore, les mouettes qui s'échouent sur ton balcon, les klaxons continuels, la gadoue qui tache tous tes pantalons tout l'hiver, et tellement d'autres choses mais surtout, ... surtout des hommes et des femmes qui sont vivants, qui accueille l'étranger comme s'il avait toujours fait partie du cercle de leur vie, ..... bref des amis, des amies et parfois des amours. <br /> <br /> Pour les ceux qui ne connaissent pas, et pour se mettre dans l'atmosphere ... on pourra, avec profit, écouter des musiques "mélées" comme "Istanbul" du groupe "Orient Expressions" (ou des artistes comme Angelika Akbar ou bien encore Candan Erçetin)<br /> <br /> Huzun ....
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S
Sais-tu Huzun qu’Istanbul a été élue la ville la plus chic d’Europe ?<br /> Mais attention avec un jury en bonne et due forme !<br /> Transparence ! Démocratie ! Tutti quanti !<br /> C’est le chic ultime la Turquie.<br /> Et chaleureux sans doute, sauf dans les geôles.
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H
@Pierre<br /> >des prochaines vacances en Turquie<br /> <br /> Chuttt .... faut pas dire ça. En fait, c'est dangereux et sale la Turquie. Vaut mieux de pas y aller :o)<br /> <br /> C'est le discours que je tiens toujours pour préserver cette nation admirable, enchanteresse et qu'y partage beaucoup de points communs avec notre beau pays.<br /> Seuls ceux qui y ont vécu peuvent me comprendre. :o)<br /> <br /> D'ailleurs, Huzun veut dire nostalgie en turc ...
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P
@ Huzun en particulier, et à TP aussi<br /> <br /> Merci d'avoir accordé du temps à répondre à mes questions. <br /> C'est très dur d'avoir de échanges argumentés dans la "vraie" vie. Encore faut-il des interlocuteurs enclins à discuter d'autre chose que de la Nouvelle Star, du dernier match de foot ou des prochaines vacances en Turquie.
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S
Merci Huzun pour ton lien vers l’article d’Aymeric Chauprade ; il est formidable.<br /> Son analyse complète celles d’Emmanuel Todd, de Brzezynsky et de Thiery Meysan.<br /> Elle est essentielle pour comprendre les convulsions actuelles du monde.<br /> Pour ma part je vous conseillerais un texte formidable qui éclaire beaucoup plus de détailles ; c’est d’un auteur allemand Jürgen Elssacer : « Comment le jihad est arrivé en Europe ».<br /> Moi, je l’ai acheté sur voltairenet.org mais on peut le commander chez n’importe quel libraire.
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H
@Pierre<br /> <br /> Historiquement la France est perçue dans le monde comme l'archétype de l'État-Nation, de la souveraineté et de l'identité nationale. N'est-elle pas appellée "La Grande Nation" ? Cela fait de la France l'archétype de la Nation, avec son identité correspondant fortement à sa souveraineté. <br /> <br /> La politique extérieure classique de la France, de Richelieu à Vergennes et à de Gaulle, repose sur l'affirmation identitaire (la sienne et celle des autres).Elle est ennemie de tous les concepts qui tendent à rendre flou le concept de souveraineté identitaire. Elle est ennemie du concept d'Empire dans la mesure où celui-ci dilue la souveraineté identitaire à cause de l'imprécision nécessaire de sa propre identité. De plus, elle est ennemie de la globalisation, pour la raison évidente que la globalisation détruit la souveraineté identitaire. <br /> <br /> Pour avoir séjourné de quelques années à l'étranger, j'ai fait les constat suivants (comme le poisson ne voit pas l'eau de son bocal, il faut vivre à l'étranger pour avoir une vision plus juste se son pays).<br /> <br /> -Qu'elle le veuille ou non, et souvent contre la politique de ses dirigeants actuels, la France est le point de ralliement de l'opposition à la globalisation, bien plus par ce qu'elle EST que par ce qu'elle FAIT (d'ailleurs, c'est une différence fondamentale entre la France et le monde anglo-saxon. La France est caractérisé par l'Essence, les USA/UK sont caractérisés par le Contrat)<br /> <br /> -Les français sont viscéralement attachés à la notion de légitimité par le peuple.<br /> <br /> Donc, en résumé, une nation c'est un communauté, qui dans un temps et un espace donné est souveraine. Les formes politiques ne sont que les habits interchangeables selon les besoins.
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T
Y a un soucis avec l'affichage des commentaires.
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T
"Y'a t-il un exemple de nation "monoéthnique", une "vraie" quoi, telle que vous la souhaiteriez dans l'idéal, qui aurait réglé les problèmes de répartition de richesses, de renouvellement de la classe dirigeante, de gestion intelligente de son territoire, de son activité économique, de l'éducation de ses jeunes générations ?"<br /> <br /> Vous pouvez faire, on ne va pas vous faire tout le travail, une comparaison rapide entre les inégalités sociales et la situation ethnique des pays dans le monde.<br /> Vous allez trouver, sans grande difficulté, que les pays homogènes sont plus égalitaire que les pays multi-ethniques.<br /> Et vous allez en tirer la conclusion que le multi-ethnicisme (relayés par tous les médias du systeme sans exceptions) est là pour cautionner une disparité des revenus et des rentes sous couvert d'anti-racisme et de société ouverte.<br /> <br /> Ensuite, sur la nation, je laisse Huzun répondre.
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P
ah si, c'est bon.
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P
je suis déçu, j'ai répondu à Huzun mais ça ne semble pas marcher...On verra plus tard...
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P
Merci beaucoup pour cette intervention Huzun.<br /> <br /> Elle m'intéresse beaucoup, et je crois que tu as / vous avez bien cerné mon désappointement.<br /> Ces derniers mois, j'ai vraiment l'impression de sortir de la capsule-prison de Matrix !<br /> <br /> Je pense avoir saisi dans quel contexte l'argument de la nation prenait plus de sens.<br /> La manipulation est massive, globale, et s'accélère au fur et à mesure que la panique envahit "l'élite".<br /> Tout à fait d'accord au sujet de l'érection en icône de Besancenot par Sarkozy.<br /> <br /> Cela dit...Il est vrai que ce principe de nation a sauvé les Grecs des Perses. Mais ce même principe, poussé à l'extrême dans les années qui ont suivi (-V°s), a causé la guerre du Pélopponèse, puis la chute des cités face à Philippe.<br /> Ce principe de nation, appliqué à la France, implique alors peut-être de se demander si un Breton préfère sauver les fesses d'un Niçois plutôt que d'un Wallon...d'un basque (côté français) plutôt que d'un Québecois, d'un Antillais plutôt que d'un Ivoirien (version empire colonial)...<br /> Les critères de définition d'une nation, c'est "qui", est surtout "quand", dans l'histoire d'un pays qui a 1200 ans ?<br /> Ces questions m'intéressent, les liens que tu m'as donnés l'autre jour me servent régulièrement. Les figures d'Alain Soral et Dieudonné m'intriguent beaucoup par exemple. <br /> <br /> Juste une chose pour conclure. Patrick parle beaucoup de ce bon sens tiré de la connaissance de son terroir, de ses racines, sans esbrouffe, sans cotillon, du réalisme pur jus. Il parle des mécanismes qui font qu'une population peut basculer dans la violence quand elle se sent trahie, de l'orgueil et de l'égoïsme crasses des classes dirigeantes.<br /> Dans ces propos, en quoi une nation justement, réussirait-elle mieux qu'une autre à régler ce genre d'excès "en interne" ? Y'a t-il un exemple de nation "monoéthnique", une "vraie" quoi, telle que vous la souhaiteriez dans l'idéal, qui aurait réglé les problèmes de répartition de richesses, de renouvellement de la classe dirigeante, de gestion intelligente de son territoire, de son activité économique, de l'éducation de ses jeunes générations ?<br /> Admettons que cela est possible (ou le fut), pourrait-on vraiment faire abstraction des nations extérieures (genre "cultivons notre jardin"), sans être amené tôt ou tard à se taper à nouveau dessus ?<br /> Merci pour la réplique de Gabin ! C'est du Audiard ? Je vais me renseigner.<br /> Ce blog me plaît vraiment beaucoup !<br /> Bonne journée.
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H
Je me rend compte que mon post précédent est déjà un peu long mais je ne peux résister à l'illustration cinématographique de certains arguments précedemment cités.<br /> <br /> Dans ce merveilleux film de Verneuil "Le Président", ce député de gauche, donc lui disait : "oui mais il y a des patrons sociaux"<br /> <br /> Gabin répondait "Il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre"
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H
@Pierre<br /> > la conclusion, hâtive à mon sens, que c'est en se recroquevillant sur un identité nationale (couleur blanche, religion catholique, culture séculaire), vraiment difficile à définir, qu'on peut résoudre les dérives du libre-échangisme, terme que tu emploies régulièrement et à juste titre.<br /> <br /> La bonne compréhension du monde tel qu'il est et non tel que l'on voudrait nous faire croire qu'il est .... est la première étape.<br /> La juste appréciation de l'économie et des différentes parties qui la composent n'est malheureusement pas suffisant pour achever cette première étape. Il manque toujours une vision claire des intervenants, de leur motivations (si cela est possible) et surtout de leurs moyens d'action qui sont très étendus, très puissant ET très variés (médias, politiques, militaires, technologique, culturels, ...)<br /> <br /> Ce constat posé, ce qui peux demander quelques années pour un honnête homme car il est difficile de s'abstraire de la propagande officielle. Si il existe un certain nombre de salauds et de traitres, la plupart des acteurs ont tellement intégré la doxa officielle qu'ils ne mentent plus. En fait, ils sont devenus complètement schizophréniques, écartelés entre l'image virtuelle promue et la réalité des faits. Leur salut en terme de santé mentale les oblige à toujours aller plus loin dans la négation du réel. Comme l'exemple ci-dessous, du gouvernement américain dans ce cas ci mais qui pourrait être aisément transcris sur la scène française ... <br /> <br /> The aide said that guys like me were ''in what we call the reality-based community,'' which he defined as people who ''believe that solutions emerge from your judicious study of discernible reality.'' I nodded and murmured something about enlightenment principles and empiricism. He cut me off. ''That's not the way the world really works anymore,'' he continued. ''We're an empire now, and when we act, we create our own reality. And while you're studying that reality -- judiciously, as you will -- we'll act again, creating other new realities, which you can study too, and that's how things will sort out. We're history's actors . . . and you, all of you, will be left to just study what we do.'' <br /> http://www.cs.umass.edu/~immerman/play/opinion05/WithoutADoubt.html<br /> <br /> Ce constat fait, il est normal de se demander quels sont les moyens à notre disposition pour sortir de ce situation kafkaienne caractérisée par toujours plus de dé-structuration et de négation du réel. Comment combattre le système ? Quels sont les outils à disposition ? Quels sont les objectifs possibles ?<br /> <br /> Là encore, cela demande un certain temps. Il existe de nombreuses voies sans issue pour des fausses solutions. D'autres sont irréalistes car les moyens à disposition sont très limités. Dans cette recherche souterraine car le système ne peux pas autoriser l'existence de mouvements, d'idées ou de personnes qui seraient susceptibles de le contrecarrer, il est très difficile de trouver des repères. Le système pour survivre crée sa propre opposition officielle. Républicains/Démocrates au USA, par exemple; alors que tout le monde sait que c'est une mascarade; leurs positions étant interchangables.<br /> Si, par exemple; Besancenot de NPA est invité à la télévision chez Drucker le dimanche (alors que son mouvement NPA est dix fois plus petit en nombre d'adhérents que le POI de Daniel Gluckstein), c'est bien que le système veut donner l'apparence du choix et de la démocratie. Si l'actionnaire de Libération est Edouard de Rothschild, si l'UIMM finance les syndicats, si le journal l'humanité est financé par ..., on constate alors que l'opposition ... n'en n'est pas une mais simplement un acteur du système, nécessaire pour canaliser les réfractaires. L'autre face de la médaille<br /> <br /> Si Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Marie Lepen, Philippe de Villiers, etc existent encore ... c'est parce qu'ils sont innoffensifs pour le système (malgré toute leur qualités/défauts). Si ils décidaient de sortir des limites qui leur sont imposées, il n'y survivraient pas (il suffirait que l'UMPS leur coupe les vivres et appuie avec argent sonnant des adversaires dans leurs villes/circonscription ou que l'on active/invente des histoires croustillantes)<br /> <br /> Si, ayant écarté ces choix, on regarde ce qu'il reste...alors il ne reste pas grand chose. Juste 2 catégories...<br /> 1/ Des extrémistes revendiqués, idiots-utiles pour le système par leur propension à se diviser et à donner au système les moyens de les combattre efficacement comme le choix de la violence par exemple ou l'excès idéologique.<br /> 2/ Des individus libres de profils divers et variés mais sans organisations visibles médiatiquement, harcelé par le système pour des motifs le plus souvent grotesques (comme Gérard Schivardi du POI, http://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Schivardi, Alain Soral du mouvement Egalité et Réconciliation http://www.egaliteetreconciliation.fr/, Aymeric Chauprade, et autres ...<br /> Ces personnes partagent tous le constat que la nation est le SEUL instrument potentiel restant permettant d'agir. C'est également mon opinion.
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T
« Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/interviews-presidentielle/20070315.FIG000000243_de_gaulle_jaures_et_l_identite_francaise.html<br /> <br /> Inutile de préciser que cette définition vous classe parmi les "fachos", alors que pendant ce temps, les mêmes "anti-fascistes", défendent les Tibétains, les Palestiniens ou les Israéliens, qui sont tous ce que vous voulez, sauf des valeurs abstraites dans une société ouverte.
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P
Merci TP pour votre point de vue.<br /> "mon pauvre Pierre" et "je vous épargne un petit cours sur l'étymologie du mot démocratie et du mot peuple" sont un peu condescendants quand même !<br /> Auriez-vous la référence pour l'identité française selon De Gaulle, s'il vous plaît ?<br /> Bonne soirée !
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T
Ah si! ;)
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