FNAIM : ça monte, même quand ça descend...
28 Mars 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Mais, seulement, voilà, elle se contente d'avouer le minimum syndical, la baisse la plus petite possible, homéopathique, une annuel de 5.1 %, trimestrielle de 4.4 et mensuelle de 0.3.
C'est simple, il suffit d'utiliser les "mois glissants".
La moyenne sur douze mois compensant, pour partie, la baisse massive depuis septembre, et la région parisienne, la dernière entrée en récession, le reste du pays.
Seulement, l'indice brut ne chante pas la même chanson : on passe, en un an de l'indice 202 à l'indice 180, soit plus de 10 %.
C'est, sur toutes les courbes, le mois de septembre 2008 qui indique la brisure et l'accélération certaine de la baisse.
Autre enseignement de la lettre de conjoncture, c'est que la hausse de ses dernières années s'est porté davantage sur l'appartement que sur le pavillonnaire. Les indices se sont montrés de plus en plus divergents.
Si la bulle immobilière a été nationale, elle a donc encore plus flambée dans les centres urbains.
Donc, on voit une double manipulation, la moyenne glissante, et le mix entre deux marchés qui ne sont finalement pas les mêmes.
Dans certains départements, d'ailleurs, l'appartement n'existe qu'à dose très réduite. En 2000, des agents immobiliers refusaient d'essayer de les commercialiser ("il n'y a que des curieux !").
En vérité, cette baisse si politiquement correct de 5 % (il n'y a pas de quoi fouetter un chat pour si peu !) est quand même surréaliste à une époque où le commerce international s'effondre et ou le chômage progresse de 80 000 personnes par mois.
D'ailleurs, une baisse si réduite n'aurait pas emporté 3000 agences en France.
Le point, lui, reconnait une baisse nettement plus accentuée.
Bien entendu, le "gong" de l'arrêt des transactions sauve -provisoirement- l'indice FNAIM.
On attend, pour vendre, une improbable reprise des prix.
Comme marché de la location et marché de la vente sont engorgés, on assistera donc à une baisse encore plus corsée utlérieurement, avec, bien entendu le piment que procure les 80 000 chômeurs supplémentaires que nous aurons chaque mois, sans compter les jeunes voulant débuter une vie active et qui n'auront pas d'autre choix que de jouer involontairement à Tanguy.
La hausse "structurelle" disait on, des besoins en logements, risque de devenir, une baisse "structurelle" des besoins en logements.
La décrue n'est pas le signe de la catastrophe, c'est la crue qui l'a été.
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